Objective: To describe the characteristics of children and adolescents receiving tele-mental health services in Ontario, Canada and examine access to a psychiatrist, in-person or via tele-mental health services, following a mental health and addictions (MHA)-related emergency department (ED) visit or hospitalization.
Method: Using linked health and administrative data, we described two cohorts: (1) children and adolescents (1-18 years) who used a provincial tele-mental health programme from January 1, 2013 to March 31, 2017, comparing their MHA-related service use (outpatient, ED, hospitalization) in the 1 year prior to and the 1 year following initial consultation; (2) children and adolescents with high mental health service needs, defined as those with an incident MHA-related ED visit or hospitalization between January 1, 2013 and December 31, 2016, examining their 1-year follow-up with telemedicine and other health care utilization.
Results: In the first cohort, 7,216 children and adolescents (mean age 11.8 [±3.8] years) received tele-mental health services. The proportion of MHA-related ED visits [15.1% pre vs. 12.6% post (test statistic 23.57, P < 0.001)] or hospitalizations [10.2% pre vs. 8.7% post (test statistic 11.96, P < 0.001)] declined in the year following tele-mental health consultation, while local psychiatry visits increased [8.4% pre vs. 17.0% post (test statistic 298.69, P < 0.001)]. In the second cohort (n = 84,033), only 1.5% received tele-mental health services, 40.7% saw a psychiatrist in-person, and 32.5% received no MHA-related outpatient care in follow-up.
Conclusions: Tele-mental health services were rarely used in Ontario, even among high-needs children and adolescents, despite their association with increased access to care and less need for acute mental health care.
Objectif : Décrire les caractéristiques des enfants et des adolescents qui reçoivent des services de télésanté mentale en Ontario, Canada et examiner l’accès à un psychiatre en personne ou par les services de télésanté mentale, par suite d’une visite au service d’urgence (SU) liée à la santé mentale et aux dépendances (SMD) ou d’une hospitalisation.
Méthode : À l’aide de données de santé et administratives couplées, nous avons décrit deux cohortes : (1) des enfants et des adolescents (1–18 ans) qui utilisaient un programme provincial de télésanté mentale du 1er janvier 2013 au 31 mars 2017, en comparant leur utilisation des services liée à leur SMD (patient ambulatoire, SU, hospitalisation) durant 1 an précédant leur consultation initiale et 1 an la suivant; (2) des enfants et des adolescents ayant des besoins élevés de services de santé mentale, définis comme ayant une visite au SU pour un incident lié aux SMD ou une hospitalisation entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2016, en examinant leur suivi à 1 an avec la télémédecine et d’autres utilisations des soins de santé.
Résultats : Dans la première cohorte, 7 216 enfants et adolescents (âge moyen 11,8 [ ± 3,8] ans) ont reçu des services de télésanté mentale. La proportion des visites au SU liées aux SMD [15.1% pré c. 12.6% post (test statistique 23,57, P < 0,001)] ou des hospitalisations [10.2% pré c. 8.7% post (test statistique 11,96, P < 0,001)], a diminué dans l’année suivant la consultation en télésanté mentale, tandis que les visites en psychiatrie locale ont augmenté [8.4% pré c. 17.0% post (test statistique 298,69, P < 0.001)]. Dans la deuxième cohorte, (n = 84,033), seulement 1.5% ont reçu des services de télésanté mentale, 40.7% ont vu un psychiatre en personne, et 32.5% ont reçu des soins ambulatoires sans lien aux SMD au suivi.
Conclusions : Les servies de télésanté mentale étaient rarement utilisés en Ontario, même chez les enfants et les adolescents aux besoins élevés, malgré leur association à l’accès accru aux soins et au besoin réduit de soins de santé mentale aigus.
Keywords: adolescents; children; mental health; telemedicine; telepsychiatry.