Understanding the Impact of Chronic Pain in the Emergency Department: Prevalence and Characteristics of Patients Visiting the Emergency Department for Chronic Pain at an Urban Academic Health Sciences Centre

Can J Pain. 2019 May 6;3(1):106-113. doi: 10.1080/24740527.2019.1587290. eCollection 2019.

Abstract

Background: Canadians make approximately 16 million visits to the emergency department (ED) each year. ED visits for non-urgent reasons contribute to suboptimal patient care and ineffective resource use. Aims: To estimate the proportion of ED visits related to chronic pain at our institution. Methods. We conducted a retrospective review of 1000 randomly selected ED visits at TOH during the 2012-2013 fiscal year (April 1, 2012 to March 31, 2013). Visits for chronic pain were identified using pre-defined criteria. Demographic and medical data were extracted from medical charts. Results: 104 visits during this time period were related to chronic pain (10.4%; 95% CI: 8.2-12.6). All visits were from unique patients (i.e., no patients contributed more than 1 visit). Patients were predominantly women (71%), with a mean age of 45.9 years. Seventy-eight percent of patients had a primary care provider. The most common location of pain included the abdomen (24%), the head or face (21%), and the low back (21%). Only 5% of patients had consultation with a pain medicine specialist while 78% were awaiting a consultation. More than 2/3 of patients (71%) reported using opioids for their pain. Conclusion: Presenting to the ED for chronic pain was found to occur among a sample of ED visits reviewed. This can result in ineffective care for patients with chronic pain. Cost-effective solutions to improve clinical outcomes and reduce ED use for chronic pain may yield significant improvements in health outcomes of patients and benefits for the health care system.

Contexte: Les Canadiens font approximativement 16 millions de visites aux urgences chaque année. Les visites aux urgences pour des raisons non urgentes contribuent à ce que les soins aux patients soient sous-optimaux et que les ressources soient utilisées de manière inefficace.Objectifs: Estimer la proportion de visites aux urgences liées à la douleur chronique à notre institution.Méthodes: Nous avons fait un examen rétrospectif de 1 000 visites aux urgences de l’Hôpital d’Ottawa sélectionnées de manière aléatoire qui avaient eu lieu au cours de l’exercice financier 2012-2013 (1er avril 2012 au 31 mars 2013). Les visites en raison d’une douleur chronique ont été repérées à l’aide de critères prédéfinis. Les données démographiques et médicales ont été extraites des dossiers médicaux.Résultats: Au cours de la période à l’étude, 104 visites étaient liées à la douleur chronique (10,4 %; IC 95% : 8,2 – 12,6). Toutes les visites étaient le fait de patients uniques (i.e. aucun patient n’a contribué pour plus d’une visite). Les patients étaient en majeure partie des femmes (71 %), dont l’âge moyen était de 45,9 ans. Soixante-dix huit pour cent des patients avaient un prestataire de soins primaires. L’endroit où la douleur se manifestait le plus fréquemment était l’abdomen (24 %), la tête ou le visage (21 %) et le bas du dos (21 %). Seulement 5 % des patients avaient consulté un médecin spécialiste de la douleur tandis que 78 % étaient en attente d’une consultation. Plus de 2/3 des patients (71 %) ont déclaré avoir utilisé des opioïdes pour leur douleur.Conclusion: Il a été constaté que parmi l’échantillon de visites à l’étude, des patients s’étaient présentés aux urgences en raison d’une douleur chronique. Cette situation peut avoir pour conséquence que les soins prodigués aux patients souffrant de douleur chronique soient inefficaces. La mise en place de solutions efficientes pour améliorer les résultats cliniques et diminuer le recours aux urgences pour de la douleur chronique pourrait grandement améliorer les résultats de santé des patients tout en étant avantageux pour le système de santé.

Keywords: Chronic pain; emergency department; mental health; opioids; prevalence.

Grants and funding

This project was supported in part by funding from the Canadian Chronic Pain Network. The funding body did not have a role in the preparation of or decision to publish this work.