Using Administrative Health Care Databases to Identify Patients With End-Stage Kidney Disease With No Recorded Contraindication to Receiving a Kidney Transplant

Can J Kidney Health Dis. 2022 Jul 21:9:20543581221111712. doi: 10.1177/20543581221111712. eCollection 2022.

Abstract

Background: Administrative health care databases can be efficiently analyzed to describe the degree to which patients with end-stage kidney disease (ESKD) have access to kidney transplantation. Measures of access to transplantation are better represented when restricting to only those patients eligible to receive a kidney transplant. The way administrative data can be used to assess kidney transplant eligibility in the absence of clinical data has not been well described.

Objective: To demonstrate a method that uses administrative health care databases to identify patients with ESKD who have no recorded contraindication to receiving a kidney transplant.

Design and setting: Population-based cohort study using linked administrative health care databases in Ontario, Canada.

Patients: Adult patients with ESKD approaching the need for dialysis (predialysis) or receiving maintenance dialysis between January 1, 2013 and March 31, 2015 in Ontario, Canada.

Measurements: Recipient of a kidney-only or kidney-pancreas transplant.

Methods: We assessed more than 80 baseline characteristics, including demographic information, comorbidities, kidney-specific characteristics, and referral and listing criteria for kidney transplantation. We compared these characteristics between patients who did and did not receive a kidney transplant.

Results: We included 23 642 patients with ESKD (11 195 who were predialysis and 12 447 receiving maintenance dialysis). Over a median follow-up of 3.2 years (25th, 75th percentile: 1.3, 5.6), 3215 (13.6%) received a kidney-only or kidney-pancreas transplant. Of the studied characteristics available in administrative databases, >97% of patients with one or more of these characteristics did not receive a kidney transplant during follow-up: ESKD-modified Charlson Comorbidity Index score ≥7 (a higher score represents greater comorbidity), home oxygen use, age above 75 years, dementia, living in a long-term care facility, receiving at least one physician house call in the past year, and a combination of select malignancies (ie, lung, lymphoma, cervical, colorectal, liver, active multiple myeloma, and bladder cancer). Using these combined criteria reduced the total number of patients from 23 642 to 12 539 with no recorded contraindications to transplant (a 47% reduction), while the proportion who received a kidney transplant changed from 13.6% (denominator of 23 642) to 24.9% (denominator of 12 539).

Limitations: Administrative databases are unable to capture all the complexities of determining transplant eligibility.

Conclusion: We identified several criteria available within administrative health care databases that can be used to identify patients with ESKD who have no recorded contraindications to kidney transplant. These criteria could be applied when reporting measures of access to kidney transplantation that require knowledge of transplant eligibility.

Contexte: Les bases de données administratives en santé peuvent être analysées efficacement pour décrire le degré d’accès des patients atteints d’insuffisance rénale terminale (IRT) à une transplantation. Les mesures de l’accès à la transplantation sont mieux représentées lorsqu’on se limite aux patients admissibles pour recevoir une greffe rénale. On manque toutefois d’information sur la façon dont les données administratives peuvent être utilisées, en l’absence de données cliniques, pour évaluer l’admissibilité à une greffe rénale.

Objectif: Démontrer une méthode utilisant les bases de données administratives en santé pour identifier les patients atteints d’IRT sans contre-indication à une greffe rénale.

Type d’étude: Étude de cohorte représentative d’une population réalisée en Ontario (Canada) à partir des données administratives en santé.

Sujets: Des patients ontariens (Canada) atteints d’IRT qui approchaient le besoin de dialyse (prédialyse) ou qui recevaient des traitements de dialyse d’entretien entre le 1er janvier 2013 et le 31 mars 2015.

Mesures: Les receveurs d’une greffe de rein seulement ou de rein-pancréas.

Méthodologie: Nous avons évalué plus de 80 caractéristiques initiales, notamment les données démographiques et les comorbidités des patients, et les caractéristiques particulières du rein; en plus des critères d’aiguillage et d’inscription pour une greffe rénale. Ces caractéristiques ont été comparées entre les patients greffés et ceux qui n’avaient pas reçu une greffe.

Résultats: Nous avons inclus 23 642 patients atteints d’IRT (11 195 en prédialyse et 12 447 sous dialyse d’entretien). Pendant un suivi médian de 3,2 ans (25e percentile: 1,3 an; 75e percentile: 5,6 ans), 3 215 patients (13,6 %) ont reçu une greffe (rein seulement ou rein-pancréas). Plus de 97 % des patients présentant une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, disponibles dans les bases de données, n’avaient pas reçu de greffe rénale pendant le suivi: avoir un score d’au moins 7 à l’indice de Charlson ajusté pour l’IRT (un score élevé représente une plus grande comorbidité), consommer de l’oxygène à domicile, avoir plus de 75 ans, souffrir de démence, vivre dans un établissement de soins de longue durée, avoir reçu au moins un appel du médecin au cours de la dernière année et présenter une combinaison de certaines tumeurs malignes (poumons, lymphome, col de l’utérus, colon, rectum, foie, vessie et myélome multiple actif). L’utilisation de ces critères combinés a réduit le nombre total de patients sans contre-indications à la transplantation de 23 642 à 12 539 (réduction de 47 %), faisant ainsi passer la proportion de patients ayant reçu une transplantation rénale de 13,6 % (dénominateur de 23 642) à 24,9 % (dénominateur de 12 539).

Limites: Les bases de données administratives ne sont pas en mesure de saisir toutes les complexités liées à la détermination de l’admissibilité à une transplantation.

Conclusion: Nous avons répertorié plusieurs critères disponibles dans les bases de données administratives en santé qui permettent d’identifier les patients atteints d’IRT sans contre-indications à la transplantation rénale. Ces critères pourraient être appliqués lors de la communication de mesures de l’accès à la transplantation rénale qui exigent de connaître l’admissibilité du patient à une transplantation.

Keywords: health care databases; kidney transplant eligibility.