The extreme gendering of COVID-19: Household tasks and division of labour satisfaction during the pandemic

Can Rev Sociol. 2022 Oct;59(S1):26-47. doi: 10.1111/cars.12391. Epub 2022 Aug 10.

Abstract

For many years, scholars have directed our attention to the gender gap in domestic labour. Even when women engage in paid employment, they nevertheless perform the majority of the household labour in most wealthy countries. At the same time, disasters and crises both expose and exacerbate existing social inequalities. In this paper, we ask: in what ways has the COVID-19 pandemic contributed to the gender gap in household labour, including childcare? How do women and men feel about this gap? Using data from the Canadian Perspectives survey series (Wave 3), conducted by Statistics Canada three months into the pandemic, our analyses consider the task distribution that made household labour intensely unequal during COVID-19, with women ten times more likely than men to say childcare fell mostly on them, for example. Yet, in nearly all of our models, women did not ubiquitously report being more dissatisfied with the division of domestic tasks within the house, nor were they more likely than men to say that the household division of labour "got worse" during COVID; however, parents did feel that it got worse. We discuss what these findings mean for women's mental health, long-term paid labour, and interpersonal power, and raise questions about why it is we are not seeing a decrease in women's reported satisfaction with this division of labour. These findings spotlight gender inequality and the family as ongoing pillars of capitalism, and how the structural and interpersonal weathering of the pandemic comes at a particularly great expense to women.

Depuis plusieurs années, l’écart au niveau des travaux domestiques a été souligné par de nombreux chercheurs. Dans les pays les plus riches, les femmes performent la majorité des travaux domestiques même si elles ont un emploi rémunéré. En même temps, les désastres et les crises exposent et empirent les inégalités sociales. Dans cet article, nous posons ces questions: Comment la pandémie du Covid−19 a elle contribué à l’écart des genres au niveau des travaux domestiques, incluant les tâches parentales? Et, comment les femmes et les hommes se sentent-elles/ils par rapport à cet écart? En utilisant les données des sondages des Perspectives Canadiennes (3e vague) - conduits par Statistiques Canada trois mois après le début de la pandémie - nos analyses considèrent la distribution des tâches ayant rendu le travail domestique incroyablement inégal durant cette période. Par exemple, durant la pandémie, les femmes ont révélé avoir été dix fois plus forcées de s'occuper des tâches parentales que les hommes. Cependant, dans la quasi-totalité de nos modèles, les femmes n'ont pas uniformément rapporté avoir été déçues de cette division des tâches. Elles n’étaient pas non plus davantage portées à se plaindre de cette division des tâches, ou de rapporter que la division des tâches avait empiré durant la pandémie. Cependant, les parents ont ressenti que cette situation avait empirée. Nous discutons ce que nos résultats impliquent pour la santé mentale des femmes, pour leur travail rémunéré, ainsi que pour leur pouvoir interpersonnel et nous levons des questions quant à l'incongruité du fait que les femmes n'aient pas rapporté davantage d'insatisfaction par rapport à la division des travaux domestiques. Ces résultats soulignent que l'inégalité des genres et la famille sont les principaux piliers du capitalisme et que l’érosion structurelle et interpersonnelle ayant résulté de la pandémie affecte tout particulièrement les femmes.

MeSH terms

  • COVID-19* / epidemiology
  • Canada / epidemiology
  • Female
  • Humans
  • Male
  • Pandemics*
  • Personal Satisfaction
  • Socioeconomic Factors