What Does It Take to Become an Academic Plastic Surgeon in Canada: Hiring Trends Over the Last 50 Years

Plast Surg (Oakv). 2022 Aug;30(3):238-245. doi: 10.1177/22925503211011974. Epub 2021 May 17.

Abstract

Objective: Academic plastic surgery positions have become highly competitive secondary to delayed retirement, stagnant hospital funding, and an increasing number of plastic surgery graduates. Little information is available to help residents navigate this challenging landscape. Our objectives were to evaluate the training backgrounds of all Canadian academic plastic surgeons and to develop recommendations for residents interested in an academic career. Methods: All Canadian academic plastic surgeons were included. Training histories were obtained from institutions' websites. Surgeons were subsequently emailed to confirm this information and complete missing details. Multivariate regressions were designed to analyze the effect of gender and FRCSC year on graduate and fellowship training and time to first academic position. Results: Training information was available for 196 surgeons (22% female), with a 56% email response rate; 91% of surgeons completed residency in Canada; 94% completed fellowship training, while 43% held graduate degrees; 74% were employed where they previously trained. Female gender significantly lengthened the time from graduation to first academic job, despite equal qualification. Younger surgeons were more likely to hold graduate degrees (P < .01). Conclusions: We identified objective data that correlate with being hired at an academic centre, including training at the same institution, obtaining a graduate degree during residency, and pursuing fellowship training. In addition, we demonstrated that women take significantly longer to acquire academic positions (P < .01), despite equal qualification. Trainees should consider these patterns when planning their careers. Future research should explore gender-based discrepancies in hiring practices.

Objectif: Les postes universitaires en chirurgie plastique sont hautement convoités en raison des retraites reportées, du gel du financement des hôpitaux et d’un nombre grandissant de diplômés en chirurgie plastique. Il y a peu d’information visant à aider les résidents à s’y retrouver dans ce contexte difficile. Nos objectifs consistaient à évaluer la formation de tous les chirurgiens plasticiens universitaires au Canada et de mettre au point des recommandations à l’intention des résidents souhaitant mener une carrière universitaire. Méthodologie: Tous les chirurgiens plasticiens universitaires du Canada ont été inclus. L’historique de formation a été obtenue auprès des sites Web des établissements. On a ensuite fait parvenir aux chirurgiens un courriel visant à confirmer ces renseignements et à compléter l’information manquante. Des régressions multifactorielles ont été conçues pour analyser l’effet du sexe et de l’année d’obtention du titre FRCSC sur l’accès à la formation aux cycles supérieurs et l’octroi des bourses de formation, ainsi que sur le délai précédant le moment où les chirurgiens plasticiens décrochent leur premier poste universitaire. Résultats: Les renseignements sur la formation étaient disponibles pour 196 chirurgiens (dont 22 % de sexe féminin), et le taux de réponse par courriel a été de 56 %. Quatre-vingt-onze pour cent des chirurgiens ont terminé leur résidence au Canada. Quatre-vingt-quatorze pour cent des chirurgiens avaient reçu une bourse de formation, tandis que quarante-trois pour cent détenaient des diplômes d’études supérieures. Soixante-quatorze pour cent des chirurgiens sont devenus des employés de l’établissement où ils avaient déjà suivi une formation. À compétences égales, les chirurgiens de sexe féminin tardaient beaucoup plus à décrocher un premier emploi universitaire après l’obtention de leur diplôme que ceux de sexe masculin. Plus les chirurgiens étaient jeunes, plus ils étaient susceptibles de détenir un diplôme d’études supérieures (p < 0,01). Conclusions: Nous avons obtenu des données objectives présentant une corrélation avec l’embauche dans un centre universitaire, y compris une formation au même établissement, l’obtention d’un diplôme d’études supérieures durant la résidence et le maintien d’une bourse de formation. En outre, nous avons montré que même à compétences égales, les femmes prennent beaucoup plus de temps à décrocher des postes universitaires (p < 0,01). Les étudiants doivent tenir compte de ces profils dans leur planification de carrière. Des recherches futures devront explorer les écarts entre les sexes pour ce qui est des pratiques d’embauche.

Keywords: employment; gender; hiring; plastic; surgery.