Objectives: Country (traditional) foods are integral to Inuit culture, but market food consumption is increasing. The Qanuilirpitaa? 2017 Nunavik Health Survey (Q2017) reported similar country food consumption frequency compared to that in 2004; however, examining food items individually does not account for diet patterns, food accessibility, and correlations between food items. Our objective was to identify underlying dietary profiles and compare them across sex, age, ecological region, and food insecurity markers, given the links among diet, health, and sociocultural determinants.
Methods: Food frequency and sociodemographic data were derived from the Q2017 survey (N = 1176). Latent profile analysis identified dietary profiles using variables for the relative frequencies of country and market food consumption first, followed by an analysis with those for country food variables only. Multinomial logistic regression examined the associations among dietary profiles, sociodemographic factors, and food insecurity markers (to disassociate between food preferences and food access).
Results: Four overall dietary profiles and four country food dietary profiles were identified characterized by the relative frequency of country and market food in the diet. The patterns were stable across several sensitivity analyses and in line with our Inuit partners' local knowledge. For the overall profiles, women and adults aged 30-49 years were more likely to have a market food-dominant profile, whereas men and individuals aged 16-29 and 50+ years more often consumed a country food-dominant profile. In the country food profiles, Inuit aged 16-29 years were more likely to have a moderate country food profile whereas Inuit aged 50+ were more likely to have a high country food-consumption profile. A low country and market food-consumption profile was linked to higher prevalence of food insecurity markers.
Conclusion: We were able to identify distinct dietary profiles with strong social patterning. The profiles elucidated in this study are aligned with the impact of colonial influence on diet and subsequent country food promotion programs for Inuit youth. These profiles will be used for further study of nutritional status, contaminant exposure, and health to provide context for future public health programs.
RéSUMé: OBJECTIFS: Les aliments traditionnels font partie intégrante de la culture inuite, mais la consommation d’aliments du marché est en augmentation. L’enquête de santé des Inuit Qanuilirpitaa? réalisée en 2017 (Q2017) a mis en évidence que la fréquence de consommation d’aliments traditionnels était similaire à celle rapportée en 2004. Or, les fréquences de consommation des aliments pris individuellement ne tiennent pas compte des habitudes alimentaires, de l’accessibilité des aliments et des corrélations entre les aliments consommés. Notre objectif était d’identifier les profils alimentaires sous-jacents et de les comparer selon le sexe, l’âge, la région écologique et les marqueurs d’insécurité alimentaire, étant donné le lien entre l’alimentation, la santé et les déterminants socioculturels. MéTHODES: Les données sur les fréquences alimentaires et sociodémographiques sont issues de l’enquête Q2017 (N=1176). L’analyse des profils latents a permis d’identifier des profils alimentaires en utilisant les variables pour les fréquences relatives de la consommation d’aliments traditionnels et du marché et uniquement celles pour les aliments traditionnels. Des régressions logistiques multinomiales ont été utilisées pour examiner les associations entre les profils alimentaires, les facteurs sociodémographiques et les marqueurs d’insécurité alimentaire (pour dissocier les préférences alimentaires de l’accès aux aliments). RéSULTATS: Quatre profils alimentaires globaux et quatre profils alimentaires spécifiques à la consommation d’aliments traditionnels ont été identifiés en fonction de la fréquence relative des aliments traditionnels et des aliments du marché dans l’alimentation. Les profils étaient en accord avec les connaissances locales de nos partenaires Inuit. Pour les profils alimentaires globaux, les femmes et les adultes âgés de 30 à 49 ans étaient plus susceptibles d’avoir un profil dominé par les aliments du marché, tandis que les hommes et les personnes âgées de 16 à 29 ans et celles de 50 ans et plus avaient plus fréquemment un profil dominé par les aliments traditionnels. En ce qui concerne les profils de consommation d’aliments traditionnels, les Inuit âgés de 16 à 29 ans étaient plus susceptibles d’avoir un profil modéré de consommation d’aliments traditionnels, tandis que les Inuit âgés de 50 ans et plus étaient plus susceptibles d’avoir un profil élevé de consommation d’aliments traditionnels. Un profil bas de consommation d’aliments traditionnels et de marché était associé à une prévalence plus élevée de marqueurs d’insécurité alimentaire. CONCLUSION: Nous avons identifié différents profils alimentaires et ces derniers étaient associés à des caractéristiques socio-démographiques distinctes. Les profils alimentaires mis en lumière dans cette étude concordent avec l’impact du colonialisme sur l’alimentation au Nunavik et aux programmes subséquents de promotion des aliments traditionnels auprès des jeunes Inuit. Ces profils seront utilisés pour une étude plus approfondie du statut nutritionnel, de l’exposition aux contaminants et des issues de santé afin d’identifier des pistes de solutions pour les futurs programmes de santé publique.
Keywords: Dietary patterns; Indigenous populations; Inuit; Traditional foods.
© 2022. The Author(s).