Outcomes Among People With Schizophrenia Participating in General-Population Smoking Cessation Treatment: An Observational Study

Can J Psychiatry. 2023 May;68(5):359-369. doi: 10.1177/07067437231155693. Epub 2023 Feb 9.

Abstract

Objective: People with schizophrenia are much more likely than others to smoke tobacco, raising risks of disease and premature mortality. These individuals are also less likely to quit successfully after treatment, but the few existing clinical and observational studies have been limited by small sample sizes, and have generally considered specialized treatment approaches. In this analysis, we examine outcomes, service use, and potential explanatory variables in a large sample of people with schizophrenia treated in a general-population cessation program.

Method: Our sample comprised 3,011 people with schizophrenia and 77,790 controls receiving free nicotine replacement therapy through 400 clinics and health centres. We analysed self-reported 7-day abstinence or reduction at 6-month follow-up, as well as the number of visits attended and self-reported difficulties in quitting. We adjusted for demographic, socioeconomic, and health variables, and used multiple imputation to address missing data.

Results: Abstinence was achieved by 16.2% (95% confidence interval [CI], 14.5% to 17.8%) of people with schizophrenia and 26.4% (95% CI, 26.0% to 26.7%) of others (absolute difference = 10.2%; 95% CI, 8.5% to 11.9%; P < 0.001). After adjustment, this difference was reduced to 7.3% (95% CI, 5.4% to 9.3%; P < 0.001). Reduction in use was reported by 11.8% (95% CI, 10.3% to 13.3%) and 12.5% (95% CI, 12.2% to 12.8%), respectively; this difference was nonsignificant after adjustment. People with schizophrenia attended more clinic visits (incidence rate ratio [IRR] = 1.15, 95% CI = 1.12% to 1.18%, P < 0.001) and reported more difficulties related to "being around other smokers" (odds ratio [OR] = 1.28; 95% CI, 1.11% to 1.47%; P = 0.001).

Conclusion: There is abundant demand for tobacco cessation treatment in this population. Outcomes were substantially poorer for people with schizophrenia, and this difference was not explained by covariates. Cessation remained much better than for unaided quit attempts, however, and engagement was high, demonstrating that people with schizophrenia benefit from nonspecialized pharmacological treatment programs.

Objectif: Les personnes souffrant de schizophrénie sont beaucoup plus susceptibles que d’autres de fumer du tabac, ce qui accroît les risques de maladie et de mortalité prématurée. Ces personnes sont aussi moins susceptibles de quitter avec succès après le traitement, mais les quelques études cliniques et par observation existantes ont été limitées par de petites tailles d’échantillon, et ont généralement favorisé des approches de traitement spécialisé. Dans la présente analyse, nous examinons les résultats, l’utilisation des services, et les variables explicatives potentielles dans un vaste échantillon de personnes souffrant de schizophrénie traitées dans un programme de cessation de la population générale.

Méthode: Notre échantillon comportait 3,011 personnes souffrant de schizophrénie et 77 790 témoins recevant une thérapie gratuite de remplacement de la nicotine dans 400 cliniques et centres de santé. Nous avons analysé une abstinence ou une réduction de 7 jours auto-déclarée au suivi de six mois, de même que le nombre de visites au traitement et les difficultés auto-déclarées de cesser. Nous avons ajusté pour les variables démographiques, socio-économiques et de santé, et avons utilisé une imputation multiple pour tenir compte des données manquantes.

Résultats: L’abstinence a été atteinte par 16,2 % (IC à 95 % = 14,5 % à 17,8 %) des personnes souffrant de schizophrénie et 26,4 % (26,0 %, 26,7 %) des autres (différence absolue = 10,2 %; 8,5 %, 11,9%; P < 0.001). Après ajustement, cette différence était réduite de 7,3 % (5,4 %, 9,3 %; P < 0.001). La réduction de l’usage était déclarée par 11,8 % (10,3 %, 13,3 %) et 12,5 % (12,2 %, 12,8 %), respectivement; cette différence était non significative après ajustement. Les personnes souffrant de schizophrénie ont fait plus de visites à la clinique (IRR = 1,15, IC à 95 % = 1,12, à 1,18, P < 0.001) et déclaré plus de difficultés liées au fait « d’être autour d’autres fumeurs » (RC = 1,28; IC à 95 % = 1,11 à 1,47; P = 0.001).

Conclusion: Il y a une demande abondante du traitement pour cesser de fumer dans cette population. Les résultats étaient substantiellement plus mauvais pour les personnes souffrant de schizophrénie, et cet écart n’était pas expliqué par les covariables. Les cessations demeuraient quand même plus réussies que pour les tentatives sans aide, toutefois, et l’engagement était élevé, démontrant que les personnes souffrant de schizophrénie bénéficient de programmes de traitement pharmacologique non spécialisés.

Keywords: nicotine replacement therapy; tobacco; treatment engagement.

Publication types

  • Observational Study
  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Behavior Therapy
  • Humans
  • Schizophrenia* / epidemiology
  • Schizophrenia* / therapy
  • Smoking Cessation*
  • Tobacco Use Cessation Devices