Background: Collaborative care (CC) could improve outcomes in primary care patients with common mental conditions. We assessed the effectiveness of a transdiagnostic model of telephone-based CC (tCC) delivered by lay providers to primary care patients with depression, anxiety, or at-risk drinking.
Methods: PARTNERS was a pragmatic trial in 502 primary care adults presenting with depressive symptoms, anxiety symptoms, or at-risk drinking randomized to (1) usual care by primary care providers (PCPs) enhanced with the results of computer-assisted telephone-based assessments (at baseline and 4, 8, and 12 months later) (enhanced usual care [eUC]) or (2) tCC consisting of eUC plus frequent telephone coaching and psychoeducation provided by mental health technicians who also communicated to the PCP recommendations from a psychiatrist for evidence-based pharmacotherapy, psychotherapy, or, when indicated, referrals to mental health services. The primary analysis compared the change on the 9-item Patient Health Questionnaire (PHQ-9) in participants presenting with depression (n = 366) randomized to tCC versus eUC. Secondary analyses compared changes on the Generalized Anxiety Disorder-7 scale (GAD-7) in those presenting with anxiety (n = 298); or change in the number of weekly drinks in those presenting with at-risk drinking (n = 176).
Results: There were no treatment or time×treatment effects between tCC and eUC on PHQ-9 scores for patients with depression during the 12-month follow-up. However, there was a treatment effect (tCC > eUC) on GAD-7 scores in those with anxiety and a time×treatment interaction effect on the number of weekly drinks (tCC > eUC) in those with at-risk drinking.
Conclusion: Implementing transdiagnostic tCC for common mental disorders using lay providers appears feasible in Canadian primary care. While tCC was not better than eUC for depression, there were some benefits for those with anxiety or at-risk drinking. Future studies will need to confirm whether tCC differentially benefits patients with depression, anxiety, or at-risk drinking.
Contexte: Les soins collaboratifs (SC) pourraient améliorer les résultats chez les patients des soins de première ligne souffrant d’états mentaux communs. Nous avons évalué l’efficacité d’un modèle transdiagnostique de SC par téléphone (SCt) dispensé par des prestataires non professionnels à des patients de première ligne souffrant de dépression, d’anxiété ou à risque de consommation d'alcool excessive.
Méthodes: PARTNERS était un essai pragmatique mené auprès de 502 adultes recevants des soins de première ligne qui présentaient des symptômes dépressifs, d’anxiété ou une consommation à risque et qui ont été randomisés à : (1) des soins usuels par des prestataires de première ligne (PPL) améliorés par les résultats d’évaluations par téléphone assistées par ordinateur (au départ puis 4, 8, et 12 mois plus tard) (eSU); ou (2) SCt consistant en eSU et un fréquent encadrement par téléphone et psychoéducation donnés par des Techniciens de santé mentale (TSM) qui ont aussi communiqué aux PPL les recommandations d’un psychiatre à l’égard de la pharmacothérapie fondée sur des données probantes, de la psychothérapie ou, le cas échéant, des renvois aux services de santé mentale. La première analyse comparaît le changement du Questionnaire sur la santé du patient (QSP-9) chez les participants présentant une dépression (n = 366) randomisés aux SCt contre eSU. Les analyses secondaires comparaient le changement de l’échelle du Trouble anxieuxgénéralsé-7 (TAG-7) chez ceux présentant de l’anxiété (n = 298); ou le changement du nombre de consommations hebdomadaires pour ceux sujets à la consommation à risque (n = 176).
Résultats: Il n’y avait pas d’effet de traitement ou d'interaction temps par traitement entre SCt et eSU aux scores QSP-9 pour les patients souffrant de dépression durant le suivi de 12 mois. Cependant, il y avait un effet de traitement (SCt > eSU) aux scores TAG-7 chez ceux souffrant d’anxiété et un effet d’interaction temps par traitement sur le nombre de consommations hebdomadaires (SCt > eSU) chez ceux à risque de boire.
Conclusion: Mettre en œuvre des SCt transdiagnostiques pour les troubles mentaux communs avec l’aide de prestataires non professionnels semble faisable dans les soins de première ligne canadiens. Bien que SCt n’ait pas mieux réussi que eSU pour la dépression, il y avait certains bénéfices pour ceux souffrant d’anxiété ou à risque de consommation excessive. Les futures études devront confirmer si SCt bénéficiera différentiellement les patients souffrant de dépression, d’anxiété ou à risque de consommation excessive.
Keywords: alcohol use disorder; algorithm; antidepressant; anxiety; collaborative care; computer-based assessment; depression; measurement-based care; primary care; randomized clinical trial; treatment as usual.