Background: Patients with a tibial shaft fracture experiencing their first postoperative complication following treatment with intramedullary nails may be at greater risk of subsequent complications than the whole population. We aimed to determine whether the initial method of nail insertion influences outcome in patients with a tibial shaft fracture requiring multiple reoperations.
Methods: Using the Study to Prospectively Evaluate Reamed Intramedullary Nails in Tibial Shaft Fractures trial data, we categorized patients as those not requiring reoperation, those requiring a single reoperation and those requiring multiple reoperations, and we compared them by nail insertion technique (reamed v. unreamed) and fracture type (open v. closed). We then determined the number of patients whose first reoperation was in response to infection, and we compared other clinical outcomes between the reamed and unreamed groups.
Results: Among 1226 patients included in this analysis, 175 (14.27%) experienced a single reoperation and 44 patients (3.59%) underwent multiple reoperations. Nail insertion techniques (reamed v. unreamed) did not play a role in the need to perform multiple reoperations. Seventy-five percent of patients requiring multiple reoperations had open tibial shaft fractures. An equal number of these were reamed and unreamed insertions. The majority of patients had their course complicated by infection and almost 50% of patients whose first reoperation was for infection required more than 2 reoperations for management. The rest required multiple procedures for nonunion or bone loss.
Conclusion: Our findings corroborate those of other studies, in which open fracture type rather than nail insertion technique was found to be the cause of morbidity following intramedullary nailing of tibial fractures.
Clinical trial registration: www.
Clinicaltrials: gov, no. NCT00038129.
Contexte:: Les cas de fracture de la diaphyse tibiale qui présentent une première complication postopératoire après un enclouage centromédullaire pourraient être exposés à un risque plus grand de complications ultérieures comparativement à la population générale. Nous avons voulu déterminer si la technique initiale d’enclouage a une influence sur les résultats lorsqu’une fracture de la diaphyse tibiale requiert plusieurs réinterventions.
Méthodes:: À partir de l’essai intitulé Study to Prospectively Evaluate Reamed Intramedullary Nails in Tibial Shaft Fractures pour l’évaluation prospective de l’enclouage alésé des fractures de la diaphyse tibiale, nous avons établi les catégories suivantes : aucune réintervention, 1 seule réintervention et multiples réinterventions, et nous les avons comparées aux plans de la technique d’enclouage (avec c. sans alésage) et du type de fracture (ouverte c. fermée). Nous avons ensuite établi le nombre de cas pour lesquels la première réintervention découlait d’une infection, et nous avons comparé d’autres paramètres cliniques entre les groupes avec et sans alésage.
Résultats:: Sur les 1226 cas inclus dans cette analyse, 175 (14,27 %) ont subi 1 seule réintervention et 44 (3,59 %) en ont subi plusieurs. Les techniques d’enclouage (avec c. sans alésage) n’ont joué aucun rôle dans le recours à de multiples réinterventions. Soixante-quinze pour cent des cas soumis à de multiples réinterventions étaient des fractures ouvertes. Parmi ceuxci, il y avait autant d’enclouages alésés que non alésés. Dans la majorité des cas, la complication était une infection et près de 50 % dont la première réintervention découlait d’une infection ont eu besoin de 2 réinterventions pour en venir à bout. Dans les autres cas, les multiples interventions étaient justifiées par des fractures non consolidées ou une perte osseuse.
Conclusion:: Nos observations confirment les conclusions d’autres études selon lesquelles la cause de la morbidité suivant l’enclouage centromédullaire des fractures tibiales est le type de fracture ouverte plutôt que la technique d’enclouage.
Enregistrement de l’essai::
© 2023 CMA Impact Inc. or its licensors.