Objective: Data about efficacy and safety of the latest COVID-19 treatments as nirmatrelvir/ritonavir (n/r) or Sotrovimab is scarce in solid organ transplant recipients in the Omicron era. This study aims at describing the outcome of kidney transplant recipients (KTRs) presenting Omicron infection according to their management: n/r, sotrovimab or no specific treatment.
Patients and methods: We conducted a monocentric, retrospective observational study, including KTRs diagnosed Omicron infection between January and May 1st 2022 and compared their outcome (primary outcome defined as hospital admission for COVID-19 within a month after symptoms onset) according to early COVID-19 management.
Results: Forty-five patients were included: 22 treated (12 n/r, 10 sotrovimab) and 23 with no specific treatment. The groups were statistically comparable. Two patients were admitted for COVID-19: one in each group, resulting in a non-different probability of the primary outcome at on month (p=0.9). Three patients presented tacrolimus overdose including two with acute kidney injury.
Conclusions: There was no difference in outcome according to early therapeutic management: n/r, sotrovimab or no specific treatment. Our study both underlines a decreased severity of Omicron COVID-19 in KTRs (probably related to vaccinal immunity and decreased virulence of Omicron) and a potential severe adverse effects with n/r.
Objectif: Les données sur l’efficacité et la sécurité des derniers traitements de la Covid-19 sont peu nombreuses à l’ère du variant Omicron. Cette étude avait pour objectif de décrire l’évolution des transplantés rénaux (TR) présentant une infection à Omicron selon le traitement précoce reçu : nirmatrelvir/ritonavir (n/r), sotrovimab, ou pas de traitement.
Patients et méthodes: Il s’agissait d’une étude monocentrique rétrospective observationnelle incluant tous les TR présentant une infection confirmée à Omicron entre le 1er janvier 2022 et le 1er mai 2022 et comparant leur évolution (critère de jugement principal : admission hospitalière pour Covid-19 à un mois du début des symptômes) selon leur prise en charge.
Résultats: Quarante-cinq patients ont été inclus : 22 traités (12 n/r et 10 sotrovimab) et 23 non traités. Les groupes étaient statistiquement comparables. Seulement deux patients ont présenté le critère de jugement principal : un n/r et un non traité, avec une probabilité à un mois non différente (p = 0,9). Trois patients sur 12 ont en revanche présenté des surdosages en tacrolimus dans le groupe n/r, dont deux avec une insuffisance rénale aiguë.
Conclusions: Dans les limites d’un petit effectif, nous n’avons pas montré de bénéfice au traitement précoce par n/r ou sotrovimab. On peut évoquer un effet de l’immunité vaccinale et une baisse de virulence du SARS-CoV-2. En revanche, les effets secondaires du n/r ne sont pas anodins avec des surdosages sévères malgré des protocoles de service précis. La balance bénéfice-risque de ces traitements doit être rediscutée.
Keywords: SARS-CoV2; COVID-19 drug treatment; Kidney transplantation; monoclonal antibodies; antiviral.