The Lalonde report, published in 1974 by the Canadian Minister of National Health and Welfare, broke ground for public health in Canada by acknowledging that the determinants of health are much broader than health care services. Fifty years later, this special issue of Health Promotion and Chronic Disease Prevention in Canada charts a clear path towards addressing upstream determinants of health through an emerging intervention called "social prescribing." Social prescribing connects patients with community resources tailored to their individual priorities, fostering a paradigm shift from a deficitbased to a strengths-based approach in health promotion. Part 1 of this issue covers the rapid growth and diverse applications of social prescribing across Canada, with targeted initiatives for various populations and interventions ranging from nature and arts to physical activity and social connectivity. Contributions from a wide range of partners, including researchers, health professionals and community members, explore the adaptability of social prescribing for different groups, underscore the role of community and lived experiences in research, and call for more studies on social prescribing's effectiveness and outcomes. Highlighted case studies demonstrate tangible benefits in health equity and access to social services. This issue not only reflects the current scope and impact of social prescribing in Canada but also sets the stage for its future development and integration into broader health practices.
Le rapport Lalonde, publié en 1974 par le ministre canadien de la Santé nationale et du Bien-être social, a fait oeuvre de pionnier en matière de santé publique au Canada en reconnaissant que les déterminants de la santé vont bien au-delà des services de soins de santé. Cinquante ans plus tard, ce numéro spécial de Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada montre comment on peut agir sur les déterminants de la santé en amont au moyen d’une nouvelle intervention appelée « prescription sociale ». La prescription sociale oriente les patients vers des ressources communautaires qui correspondent à leurs priorités personnelles. Elle favorise ainsi un changement de paradigme par lequel l’approche de promotion de la santé n’est plus axée sur les déficits mais sur les forces. La première partie de ce numéro porte sur la croissance rapide de la prescription sociale et ses applications variées au Canada, que ce soit des initiatives ciblant diverses populations ou des interventions privilégiant le contact avec la nature, les arts, l’activité physique ou encore la connectivité sociale. Les contributions d’un large éventail de partenaires (chercheurs, professionnels de la santé et membres de la communauté, etc.) explorent l’adaptabilité de la prescription sociale à différents groupes, soulignent le rôle que jouent la communauté et les expériences vécues dans la recherche et signalent également la nécessité d’un plus grand nombre d’études sur l’efficacité et les résultats de la prescription sociale. Les études de cas présentées prouvent l’existence d’avantages tangibles sur les plans de l’équité en santé et de l’accès aux services sociaux. Ce numéro ne reflète pas seulement la portée et l’incidence actuelles de la prescription sociale au Canada : il jette aussi les bases de son évolution future et de son intégration dans les pratiques de santé en général.
Keywords: health promotion; health systems; population health; social prescribing.
Social prescribing connects patients with nonmedical resources, shifting the focus from deficits to a strengths-based approach in health. Growing initiatives target diverse populations including caregivers, youth, racialized peoples and Indigenous communities. Case studies demonstrate social prescribing’s benefits in health equity and expanding access to essential services.