Background: A suicide prevention barrier was installed at Toronto's Bloor Viaduct bridge in 2003. It was associated with short-term location substitution, possibly mediated by media effects that did not persist over 1 decade. The long-term impact of the barrier is unknown.
Methods: We examined rates of suicides by jumping from the Bloor Viaduct, other bridges and by other methods using coroner's records in Toronto (1998-2020). We used interrupted time-series Poisson regression analyses to model changes in quarterly bridge-related suicides after barrier installation. A secondary analysis explored the potential substitution effects of suicide by other methods.
Results: Of 5219 suicides from 1998 to 2020, 303 were by jumping from bridges. After controlling for covariates, installation of the Bloor Viaduct suicide barrier was associated with a 49% step decrease in bridge-related suicide in the next quarter in Toronto (incidence rate ratio [IRR] = 0.51, 95% CI, 0.30 to 0.86) with no rebound increase in bridge-related suicide during the subsequent 17 years after the original drop (IRR = 0.99, 95% CI, 0.96 to 1.03). There was also no associated change in suicides by other methods after the barrier (IRR = 1.04, 95% CI, 0.90 to 1.20).
Conclusions: Contrary to initial findings, these results indicate an enduring suicide prevention effect of the Bloor Viaduct suicide barrier. They support the long-term utility of structural interventions at high-frequency sites for suicide.
Contexte: une barrière anti-suicide a été installée sur le viaduc Bloor de Toronto en 2003. L’installation de cette barrière a été associée à une migration à court terme vers d’autres lieux, peut-être médiatisée par les médias, qui n’a pas duré plus d’une décennie. Les répercussions à long terme de la barrière sont inconnues.
Méthodes: nous avons examiné les taux de suicide par saut du viaduc Bloor et d’autres ponts, ainsi que par d’autres méthodes, à partir des dossiers des coroners de Toronto (1998–2020). Nous avons utilisé des analyses de régression de Poisson en série chronologique interrompue pour modéliser l’évolution du nombre de suicides par saut d’un pont dénombrés chaque trimestre après l’installation des barrières. Une analyse secondaire portait sur les effets de substitution potentiels de suicide par d’autres méthodes.
Résultats: sur 5 219 suicides dénombrés de 1998 à 2020, 303 ont été commis en sautant d’un pont. Après avoir pris en compte les covariables, l’installation de la barrière anti-suicide sur le viaduc Bloor a été associée à une diminution de 49% des suicides associés aux ponts au cours du trimestre suivant à Toronto (RTI = 0,51, 95% IC = 0,30–0,86), sans augmentation des suicides associés aux ponts dans les 17 années qui ont suivi la baisse initiale (RTI =0,99, 95% IC = 0,96–1,03). Il n’y a pas eu non plus de changement associé en ce qui concerne les suicides par d’autres méthodes après l’installation de la barrière (RTI =1,04 95% IC = 0,90–1,20).
Conclusions: contrairement aux conclusions initiales, ces résultats indiquent que la barrière anti-suicide du viaduc Bloor a un effet durable sur la prévention du suicide. Ils confirment l’utilité à long terme des interventions structurelles dans les lieux où les suicides sont les plus fréquents.
Keywords: Bloor Viaduct; Bloor Viaduct; bridge barrier; la restriction de l’accès aux moyens de se suicider; means restriction; public health; santé publique; suicide; barrière de pont.