Objectives: Military sexual trauma (MST) is a prevalent issue among actively serving members and Veterans, and is associated with adverse health outcomes including mental disorders. This study sought to identify correlates and protective factors for the development of mental disorders among Canadian MST survivors.
Methods: We analyzed data from participants of the longitudinal 2018 Canadian Armed Forces Members and Veterans Mental Health Follow-up Survey (CAFVMHS) who experienced MST (rounded n = 455; 9.6%). A semi-structured diagnostic interview assessed MST and mental disorders in accordance with DSM-IV criteria. Multivariable logistic regressions examined associations between sample characteristics (2002 and 2018) and psychosocial factors (at baseline [i.e., 2002] and 2018) and any mental disorder since 2002. Analyses were run among the full subsample of MST survivors and additionally stratified by sex, when possible.
Results: Among MST survivors, 66.5% had a mental disorder since 2002. Among the total sample, those who were officers (odds ratio [OR] = 0.58) or on active duty (OR = 0.52) had reduced odds of any mental disorder since 2002. In addition, less frequent use of avoidance coping in 2002 and 2018 (adjusted odds ratio [AOR]: 0.86, 0.64), more frequent use of active coping in 2018 (AOR = 0.64), less frequent use of self-medication coping in 2018 (AOR = 0.79), greater perceived social support in 2018 (AOR = 0.94), and reduced work stress across various domains in 2018 (AOR: 0.67-0.87) were associated with reduced odds of any mental disorder since 2002. Some variability emerged according to sex (e.g., types of work stress or coping emerging as protective).
Conclusions: Results highlight certain sample characteristics and psychosocial factors that illustrated a protective relationship with mental disorders among MST survivors. Findings may inform targeted intervention strategies that could help mitigate adverse mental health impacts of MST.
Objectifs: les traumatismes sexuels liés au service militaire sont très répandus parmi les militaires en service actif et les ex-militaires, et sont associés à des effets néfastes sur la santé, notamment à des troubles mentaux. La présente étude vise à déterminer les corrélats et les facteurs de protection relatifs à l’apparition de troubles mentaux chez les survivantes et survivants canadiens de traumatismes sexuels liés au service militaire.
Méthodes: nous avons analysé les données recueillies auprès des participants à l’Enquête de suivi sur la santé mentale auprès des membres des Forces armées canadiennes et des ex-militaires (ESSMFACM), réalisée en 2018, qui ont subi un traumatisme sexuel lié au service militaire (n arrondi = 455; 9,6%). Un entretien diagnostique semi-structuré a permis d’évaluer les traumatismes sexuels liés au service militaire et les troubles mentaux selon les critères du DSM-IV. Des régressions logistiques multivariées ont étudié les associations entre les caractéristiques de l’échantillon (2002 et 2018) et les facteurs psychosociaux (au départ [c.-à-d. 2002] et 2018) et tout trouble mental survenu depuis 2002. Des analyses ont été effectuées sur l’ensemble du sous-échantillon des survivantes et survivants de traumatismes sexuels liés au service militaire et ont été stratifiées en fonction du sexe, dans la mesure du possible.
Résultats: parmi les survivants et survivantes de traumatismes sexuels liés au service militaire, 66% souffraient de troubles mentaux depuis 2002. Parmi l’échantillon total, ceux qui étaient officiers (RC = 0,58) ou en service actif (RC = 0,52) avaient moins de chances de souffrir de troubles mentaux depuis 2002. En outre, un recours moins fréquent à l’évitement en 2002 et en 2018 (RCA : 0,86, 0,64), un recours plus fréquent à des stratégies d’adaptation actives en 2018 (RCA = 0,64), un recours moins fréquent à l’automédication en 2018 (RCA = 0,79), un soutien social perçu plus important en 2018 (RCA = 0,94) et une réduction du stress professionnel dans différents domaines en 2018 (RCA ; entre 0,67 et 0,87) ont été associés à une réduction des probabilités de troubles mentaux depuis 2002. Une certaine variabilité est apparue en fonction du sexe (p. ex., types de stress au travail ou d’adaptation apparaissant comme protecteurs).
Conclusions: les résultats mettent en évidence certaines caractéristiques de l’échantillon et certains facteurs psychosociaux qui révèlent une relation de protection avec les troubles mentaux chez les survivants et survivantes de traumatismes sexuels liés au service militaire. Nos conclusions pourraient servir de base à des stratégies d’intervention ciblées susceptibles d’atténuer les effets néfastes des traumatismes sexuels liés au service militaire sur la santé mentale.
Keywords: Canadian armed forces; mental disorders; military sexual trauma; protective factors.
Sexual trauma in the military is an important issue and negatively impacts the mental health of actively-serving members and veterans. Using data that represents the Canadian Armed Forces from 2002, and follow-up data from 2018, we examined factors that may help improve mental health in those who have experienced military sexual trauma. Nearly two-thirds of survivors of military sexual trauma had a mental health condition since 2002. Factors identified that may help improve mental health in military sexual trauma survivors included: less use of avoidance and self-medication coping, more use of active coping, increased social support, and reduced work stress. These results may help guide important treatment targets to improve mental health for survivors of military sexual trauma.