Background: Sodium-glucose co-tranporter-2 inhibitors have been shown to be safe and effective in patients with type 2 diabetes for improving glycemia. Furthermore large, randomized control trials have shown cardiovascular and renal benefits. However, limited safety and efficacy data is available in kidney transplant patients with diabetes.
Objective: To investigate the safety and efficacy of SGLT2i use on stability of renal function in adult kidney transplant recipients (KTR) with type 2 diabetes mellitus (DM2) or New Onset Diabetes After Transplantation (NODAT).
Design: We performed a single center, retrospective cohort study pre- and post-SGLT2i exposure.
Patients: Adults with DM2 or NODAT who received a living or deceased kidney transplant (Tx) and started on an SGLT2i post-Tx were reviewed. Patients who had type 1 diabetes were excluded.
Measurements and methods: The baseline was the SGLT2i start date. We reviewed available data from 24 months (M) before and after SGLT2i initiation. The primary endpoints were the effects of SGLT2i use on stability of renal function using serum creatinine and eGFR, change in urine albumin excretion(uACR), and glycosylated hemoglobin (A1C). Secondary endpoints compared blood pressure, body mass index and adverse reactions at baseline and quarterly after SGLT2i initiation.
Results: 125 KTRs were included in cohort: NODAT (52, 42%), DM2 (73, 58%); female (33, 27%); mean age at Tx 55 years (25-75); LD (56, 45%), DD (69, 55%); mean duration of Tx (6.8 years, 0.1-42.5); study follow-up (1.8 years, 0.3-4.9).The mean eGFR remained stable pre-SGLT2i at 64.6 mL/min/1.73m2, vs post at 64.3 mL/min/1.73m2. There was no difference in mean A1C after SGLT2i initiation. The slope of uACR using natural log transformation pre-SGLT2i compared with post-SGLT2i slope reduced from +0.7 (0.03, 0.11) to -0.04 (-0.01, -0.35) mg/mmol/3mths (P = .002). The risk of developing new genital mycotic infections among all patients was 4% (95% CI 1.3%-9.1%) While there was no significant difference in UTI before (13.6%) and after (12%) SGLT2i use (P = .68), there was a higher risk of UTI seen in patients with a previous history of UTI (23.5%) vs no previous history (10.2%) post initiation. There was no significant increase in AKI pre 8%, post 10.4%, P = .51. There was a single DKA event pre- and post-SGLT2.
Limitations: The limitations of this study include its retrospective nonrandomized nature.
Conclusion: In this retrospective analysis, SGLT2i use in KTR appears to be safe and efficacious with stable renal function and glycemic control, alongside improvements in uACR. There was a low risk of new genital yeast infections after SGLT2i start. UTI occurrence was higher in patients with a previous history of UTI compared with those with no previous history.
Contexte: Il a été démontré que les inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2 (iSGLT-2) sont sûrs et efficaces pour améliorer la régulation de la glycémie chez les personnes atteintes de diabète de type 2. Des essais contrôlés randomisés de grande envergure ont aussi montré leurs bienfaits cardiovasculaires et rénaux. Les données sur leur innocuité et leur efficacité chez les diabétiques transplantés du rein sont toutefois limitées.
Objectif: Examiner l’innocuité et l’efficacité des iSGLT-2 utilisés pour stabilizer la fonction rénale chez les adultes diabétiques de type 2 (Db2) receveurs d’une greffe rénale (RGR) ou chez les patients devenus diabétiques après l’intervention (DbApT).
Conception: Étude de cohorte rétrospective menée dans un seul center avant et après l’exposition aux iSGLT-2.
Sujets: Des adultes Db2 ou DbApT qui avaient reçu une greffe de rein, d’un donneur vivant ou décédé, et amorcé un traitement aux iSGLT-2 après l’intervention. Les diabétiques de type 1 ont été exclus.
Méthodologie et mesures: La date de référence est la date de début du traitement aux iSGLT-2. Nous avons examiné les données disponibles 24 mois (M) avant et après le début des iSGLT-2. Les principaux critères d’évaluation étaient les effets des iSGLT-2 sur la stabilité de la fonction rénale mesurés par la créatinine sérique et le DFGe, les changements dans l’excrétion urinaire d’albumine (uACR) et l’hémoglobine glycosylée (A1C). Les critères d’évaluation secondaires comparaient la pression artérielle, l’indice de masse corporelle et les effets indésirables à l’inclusion et tous les trimestres après le début des iSGLT-2.
Résultats: La cohorte de 125 RGR (52 DbApT [42 %], 73 Db2 [58 %]) était composée à 27 % de femmes (n=33). L’âge moyen à l’intervention était de 55 ans (25 à 75 ans); 45 % des greffes provenaient de donneurs vivants (n=56) et 55 % de donneurs décédés (n=69). La survie moyenne du greffon était de 6,8 ans (0,1 à 42,5 ans) et le suivi moyen de l’étude était de 1,8 an (0,3 à 4,9 ans).Le DFGe moyen est demeuré stable avant (64,6 ml/min/1,73m2) et après (64,3 ml/min/1,73m2) le début des iSGLT-2. Aucune différence n’a été observée dans le taux moyen d’A1C après le début des iSGLT-2. La pente de l’uACR utilisant la transformation logarithmique naturelle avant le début des iSGLT-2 a diminué de +0,7 (0,03; 0,11) à -0,04 (-0,01; -0,35) mg/mmol/3mois comparativement à la pente mesurée après le début des iSGLT-2 (p=0,002). Le risque de développer de nouvelles infections mycosiques génitales chez tous les patients était de 4 % (IC 95 %: 1,3 % à -9,1 %). Bien que l’on ait observé aucune différence significative dans les infections urinaires (IU) avant (13,6 %) et après (12 %) le début des iSGLT-2 (p = 0,68), on a noté un risque plus élevé d’IU après le début des iSGLT-2 chez les personnes qui avaient des antécédents d’IU (23,5 %) par rapport à celles qui n’en avaient pas (10,2 %). Aucune différence significative n’a été observée pour l’IRA avant (8 %) ou après (10,4 %) le début des iSGLT-2 (p = 0,51). Un seul événement d’acidocétose diabétique est survenu avant et après le début des iSGLT-2.
Limites: La nature rétrospective et non randomisée de l’étude figure parmi les limites.
Conclusion: Dans cette rétrospective, l’ des iSGLT2 chez les RGR a semblé sûre et efficace pour stabiliser la fonction rénale, réguler la glycémie et améliorer l’uACR. Un faible risque de nouvelles infections génitales à levures a été observé après le début du traitement aux iSGLT2. La fréquence des IU était plus élevée chez les personnes qui avaient des antécédents d’IU que chez celles qui n’en avaient pas.
Keywords: SGLT2 inhibitors; diabetes; kidney transplant.
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