Purpose: Psychoactive substance use is often a complicating factor in injury that requires an emergency room visit. The present study examined data recorded in the National Electronic Injury Surveillance System (NEISS) database for patients who presented to an Emergency Department (ED) and had psychoactive substance involvement, requiring management by plastic surgery. Methods: A retrospective cohort study was performed using the NEISS database, from 2019 to 2021. Data from patients aged 0 to 102 who suffered burns (46, 47, 48, 49, 51, and 73), face injuries (76), hand injuries (34, 82, and 92), and had psychoactive substance use were queried. Data regarding the specific substances involved were collected. Analysis was performed using SAS to compare the incidence of various substances and the differences in admission status with psychoactive substance use. Results: According to the NEISS estimates, in the United States, 597,916 patients visited the ED for burns, 3,671,677 for facial injuries, and 6,230,087 for hand injuries from January 2019 to December 2021. Across this population, psychoactive substance use was noted in 5605 patients with burn (0.9%), 31,198 with facial (0.8%), and 26,174 with hand (0.4%) injuries. Across all 3 injury types, the total rate of admission was 20% in the substance-use population, and 5% in the nonsubstance-use population. Conclusions: For injuries presenting to the ED that require plastic surgery management, patients with documented psychoactive substance use have higher rates of admission. Given these higher rates of admission, it is important for providers to be aware of differences in the incidences of various substances and the potential for withdrawal.
Introduction: L’utilisation de substances psychoactives constitue souvent un facteur de complication en cas de lésions suscitant une consultation à l’urgence. Dans la présente étude, les chercheurs ont examiné les données du National Electronic Injury Surveillance System (NEISS, ou système électronique national de surveillance des lésions) relatives aux patients qui avaient consulté à l’urgence alors qu’ils avaient pris des substances psychoactives et qui avaient dû être pris en charge en chirurgie plastique. Méthodologie: Les chercheurs ont réalisé une étude de cohorte rétrospective à l’aide de la base de données du NEISS de 2019 à 2021. Ils ont extrait les données des patients de 0 à 102 ans qui avaient subi des brûlures (46, 47, 48, 49, 51, 73), des lésions du visage (76) ou des lésions de la main (34, 82, 92) et qui avaient consommé des substances psychoactives. Ils ont procédé à l’analyse à l’aide du logiciel SAS afin de comparer l’incidence d’utilisation de diverses substances et les types d’admission relatifs à la consommation de substances psychoactives. Résultats: Entre janvier 2019 et décembre 2021 aux États-Unis, selon les évaluations du NEISS, 597 916 patients ont consulté à l’urgence aux États-Unis à cause de brûlures, 3 671 677 à cause de lésions faciales et 6 230 087 à cause de lésions de la main. Au sein de cette population, la consommation de substances psychoactives était confirmée chez 5 605 patients ayant subi des brûlures (0,9%), 31 198 patients présentant des lésions du visage (0,8%) et 26 174 patients, des lésions de la main (0,4%). Pour ces trois types de blessures, le taux total d’admission s’élevait à 20% dans la population qui avait consommé des substances psychoactives, et à 5% dans celle qui n’en avait pas consommé. Conclusion: Chez les patients qui avaient consulté à l’urgence à cause de blessures et avaient dû être pris en charge en chirurgie plastique, ceux dont la consommation de substances psychoactives était confirmée présentaient un plus fort taux d’admission. Compte tenu de ce taux, il est important que les professionnels de la santé connaissent les différences d’incidence des diverses substances et le potentiel de symptômes de sevrage.
Keywords: burn injury; drug use; emergency room visits; face injury; hand injury.
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