Prevalence of nosocomial infections at the Centre Hospitalier Universitaire du Point G in Bamako, Mali

Rev Mali Infect Microbiol. 2024;19(1):45-49. Epub 2024 Mar 13.

Abstract

The aim of this study was to determine the hospital prevalence of nosocomial infections.

Patients and methods: This was a prospective cross-sectional descriptive study conducted over a period of six (6) weeks.

Results: 463 patients stayed for at least 48 hours. Of these, 57 patients were included, representing a prevalence of 12.3%. Mean age was 45.4 ± 20.8 years. Average length of stay was 21.7 ± 12.7 days. Patients came from intensive care (17.5%), internal medicine and neurology (15.8% each). HIV immunodepression was found in 14%. An invasive device was present in 93% of cases. Microbiological samples taken were: urine cytobacteriological examination (36 cases), pus sampling (19 cases), blood culture (23 cases). Infections were urinary (30 cases), surgical site (16 cases), bacteremia (15 cases), ventilator-associated pneumonia (2 cases). A germ was isolated from these samples in 94.4% of cases. The germs found were enterobacteria (33 cases), non-fermenting Gram-negative bacilli (12 cases), Gram-positive cocci (6 cases) and yeasts (3 cases). The ecology was dominated by a high level of resistance among the germs involved in these infections.

Conclusion: This study showed a high prevalence of nosocomial infections, with a varied resistance profile of the germs involved. It is important to extend this work in order to learn from it.

Objectifs: de cette étude était de déterminer la prévalence hospitalière des infections nosocomiales.

Patients et méthodes: Il s’agissait d’une étude prospective transversale descriptive sur une période de six (6) semaines.

Résultats: 463 patients ont séjourné pendant au moins 48 heures. Parmi eux, 57 patients inclus soit une prévalence de 12,3%. L’âge moyen était de 45,4 ± 20,8 ans. La durée moyenne du séjour était de 21,7 ± 12,7 jours. Les patients provenaient de la réanimation (17,5%), la médecine interne et la neurologie dans 15,8% chacune. L’immunodépression au VIH a été retrouvée dans 14%. Un dispositif invasif était présent dans 93% des cas. Les prélèvements microbiologiques réalisés étaient : un examen cytobactériologique des urines (36 cas), un prélèvement de pus (19 cas), une hémoculture (23 cas). Les infections étaient urinaires (30 cas), du site opératoire (16 cas), une bactériémie (15 cas), une pneumopathie acquise sous ventilation mécanique (2 cas). Un germe était isolé dans ces prélèvements dans 94,4%. Les germes retrouvés étaient des entérobactéries (33 cas), des bacilles à Gram négatif non fermentant (12 cas), des cocci à Gram positif (6 cas) et des levures (3 cas). L’écologie était dominée par une résistance élevée des germes impliqués dans ces infections.

Conclusion: Ce travail a montré une prévalence élevée des infections nosocomiales avec un profil de résistance varié des germes impliqués. Il est important d’élargir ce travail afin d’en tirer des recommandations fortes.

Keywords: Mali; Nosocomial infections; Prevalence; resistant bacteria.