Background: At the beginning of the COVID-19 pandemic, access to "planned" surgical care was restricted as the health care system responded to the coronavirus. We hypothesized that the pandemic resulted in diagnostic and therapeutic delays, leading to stage migration among patients with malignancies treated with a Whipple procedure.
Methods: This study is a retrospective review of adults who underwent surgical exploration for a planned pancreaticoduodenectomy for malignancy at St. Joseph's Health Centre between March 11, 2019, and March 11, 2021.
Results: We included 180 patients in the study. Baseline characteristics, pathologic diagnoses, and perioperative outcomes were similar between the 2 cohorts. The post-COVID group had longer median wait times from date of consent (p < 0.001), and from computed tomography (CT) scan (p < 0.001), to surgery. There were increased rates of R1 margin positivity in the post-COVID group (p = 0.01). We saw an association between higher wait times from consent and the last CT scan to the date of operation, and increased rates of R1 margin positivity in the first year of the pandemic.
Conclusion: This study demonstrated the importance of prioritizing care during a pandemic and provided evidence for potential long-term consequences when there are delays in surgery for aggressive gastrointestinal malignancies.
Contexte:: Au début de la pandémie de COVID-19, l’accès aux soins chirurgicaux « planifiés » a été limité alors que la réaction au coronavirus accaparait le système de santé. Nous avons émis l’hypothèse que la pandémie a entraîné des retards diagnostiques et thérapeutiques, conduisant à une migration des stades chez les patientes et patients atteints de cancer qui ont subi une opération de Whipple (pancréatoduodénectomie).
Méthodes:: Cette étude est une revue rétrospective portant sur les adultes qui ont subi une exploration chirurgicale en vue d’une pancréatoduodénectomie planifiée pour un cancer au St. Joseph’s Health Centre entre le 11 mars 2019 et le 11 mars 2021.
Résultats:: Nous avons inclus 180 patientes et patients dans notre étude. Les caractéristiques de départ, les diagnostics pathologiques et les résultats périopératoires étaient similaires dans les 2 cohortes. Le groupe post-COVID a connu des temps d’attente médians plus longs de la date du consentement (p < 0,001) et de la tomodensitométrie (TDM) (p < 0,001) à la date de l’intervention. Le taux de positivité de la marge R1 était plus élevé dans le groupe post-COVID (p = 0,01). Nous avons observé une association entre des temps d’attente plus longs de la date de consentement et de la dernière TDM à la date de l’intervention, et une hausse du taux de positivité de la marge R1 au cours de la première année de la pandémie.
Conclusion:: Cette étude démontre l’importance de donner la priorité aux soins pendant une pandémie et fournit des données probantes sur les conséquences potentielles à long terme des retards en chirurgie pour les tumeurs gastro-intestinales agressives.
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