Background: Progressive systemic right ventricle (sRV) dysfunction is a significant challenge in adult congenital heart disease. Current guidelines do not specify effective heart failure medications for patients with sRV; however, previous studies have relied on semiquantitative assessments. The advancement of cardiac magnetic resonance (CMR) imaging as the gold-standard modality offers quantitatively accurate assessments even for complex cardiac anomalies. Therefore, we aimed to investigate prognostic factors associated with sRV dysfunction in patients on angiotensin-converting enzyme inhibitors/angiotensin receptor blockers (ACE-I/ARB), using CMR-derived quantitative values.
Methods: We conducted a retrospective cohort study of 17 adult patients with sRV treated with ACE-I/ARB and performed logistic regression analysis, with the primary outcome defined as sRV ejection fraction (sRVEF) deterioration.
Results: Over an average follow-up period of 68.7 months, sRVEF deterioration occurred in 3 patients (17%). Logistic regression analysis identified tricuspid regurgitation (TR) as a potential independent prognostic factor for the primary outcome (odds ratio = 1.11; 95% confidence interval, 1.00-1.31). Furthermore, patients with mild TR (TR fraction ≤15%; N = 12) experienced improvements in sRVEF between the initial and last CMR assessments (from 49.1% ± 8.4% to 56.7% ± 8.0%, P = 0.0029), with increased stroke volume from 68.2 ± 18.6 to 79.5 ± 17.2 mL (P = 0.0029). In contrast, these changes were not observed in patients with moderate or severe TR (TR fraction >16%) (N = 5).
Conclusions: Our CMR-based evaluation highlights the potential utility of TR stratification in predicting the changes in sRVEF among patients with sRV on ACE-I/ARB. Future randomized controlled trials that consider TR severity are required to elucidate the significance of ACE-I/ARB therapy.
Contexte: La dysfonction progressive du ventricule droit systémique (VDs) représente un défi important dans la cardiopathie congénitale chez les adultes. Les lignes directrices actuelles n’indiquent aucun médicament efficace contre l’insuffisance cardiaque chez les patients présentant un VDs. Des études antérieures se sont appuyées sur des évaluations semi-quantitatives. La promotion de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) cardiaque comme modalité de référence permet des évaluations quantitativement exactes, même en cas d’anomalies cardiaques complexes. C’est pourquoi nous voulions étudier les facteurs pronostiques associés à la dysfonction du VDs chez les patients qui prennent des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA) ou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine (ARA), en utilisant des valeurs quantitatives dérivées de l’IRM cardiaque.
Méthodologie: Nous avons mené une étude de cohorte rétrospective comptant 17 patients adultes atteints d’un VDs traités par un inhibiteur de l’ECA ou par un ARA et nous avons procédé à une analyse de régression logistique, en utilisant la détérioration de la fraction d’éjection du VDs comme critère d’évaluation principal.
Résultats: Sur une période de suivi moyenne de 68,7 mois, la fraction d’éjection du VDs s’est détériorée chez 3 patients (17 %). L’analyse de régression logistique a permis d’établir que la régurgitation tricuspidienne (RT) était un facteur pronostique indépendant possible pour le critère d’évaluation principal (risque relatif approché = 1,11; intervalle de confiance à 95 % : 1,00-1,31). De plus, la fraction d’éjection du VDs s’est améliorée entre les premiers et les derniers examens d’IRM cardiaque (de 49,1 % ± 8,4 % à 56,7 % ± 8,0 %, p = 0,0029) chez les patients qui présentaient une RT légère (fraction de RT ≤ 15 %; N = 12), le volume systolique passant de 68,2 ± 18,6 à 79,5 ± 17,2 ml (p = 0,0029). Par contre, ces variations n’ont pas été observées chez les patients présentant une RT modérée à sévère (fraction de RT > 16 %) (N = 5).
Conclusions: Notre évaluation fondée sur l’IRM cardiaque souligne l’utilité possible de la stratification de la RT pour prédire les variations de la fraction d’éjection du VDs chez les patients présentant un VDs traités par un inhibiteur de l’ECA ou un ARA. Il faut d’autres essais contrôlés à répartition aléatoire qui tiendront compte de la gravité de la RT pour élucider la portée du traitement par des inhibiteurs de l’ECA ou des ARA.
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