Primary Care Providers Barriers, Comfort and Awareness in Follow-up Care of Acute Kidney Injury Patients: A Comprehensive Survey on Current Practices

Can J Kidney Health Dis. 2024 Dec 13:11:20543581241304517. doi: 10.1177/20543581241304517. eCollection 2024.

Abstract

Background: Patients who experienced acute kidney injury (AKI) may benefit from dedicated care following hospital discharge. Most of these patients will be followed by primary care providers. There is a lack of data on current practices and comfort for these care providers when offering post-AKI care.

Objective: We surveyed nurse practitioners and family physicians to assess their awareness, perceptions, practice patterns and comfort regarding post-AKI care.

Design/setting: We distributed a web-based self-administered survey among clinicians from the Province of Quebec. We asked about their awareness and perceptions on how AKI should be disclosed and followed, the barriers encountered regarding the process of care following hospital discharge, and their level of comfort and expertise in offering dedicated post-AKI care. The survey integrated direct and scenario-based questions and was conducted from December 2022 to April 2023.

Participants: We distributed the survey to practicing family physicians and nurse practitioners through the mailing list of the Fédération des Médecins Omnipraticiens du Québec, and the Association des infirmières praticiennes spécialisées du Québec, respectively. No incentives were provided.

Methods: We conducted descriptive analyses and used chi-squared analysis to compare responses between family physicians and nurse practitioners and between hospital-based and cabinet-based practice.

Results: The survey was opened by 779 potential participants. Of these, the response rate was 9% (70/779). Most participants were family physicians (79%) and dedicated 70% (±32) of their time in community outpatient clinics. Participants reported that 59% (±20) of all patients seen daily had at least 1 risk factor for AKI, whereas they estimated that 21% (±12) of recently discharged patients suffered from an AKI episode. The lack of awareness by the patient and lack of details on the discharge summary were the barriers most frequently reported impacting the overall process of care at follow-up. Most nurse practitioners (60%) and 33% of family physicians reported at least some levels of discomfort and lack of expertise when offering post-AKI.

Limitations: The generalizability of our study is limited by its response rate. However, this is comparable with typical response rates seen in electronic surveys. The distribution was limited to a single province of Canada.

Conclusions: We reported significant barriers regarding the hospital-to-community transition of care in patients who experienced AKI and the suboptimal comfort and expertise of primary care providers when offering dedicated post-AKI care. This reflects the need to improve communication, collaboration, and AKI training with primary care providers.

Contexte: Les patients ayant souffert d’insuffisance rénale aiguë (IRA) peuvent bénéficier de soins dédiés après leur sortie de l’hôpital. La plupart de ces patients seront suivis par des prestataires de soins primaires. On manque de données sur les pratiques actuelles et sur le niveau de confort de ces professionnels à prodiguer des soins post-IRA.

Objectif: Nous avons interrogé des infirmières praticiennes et des médecins de famille afin d’évaluer leurs connaissances, leurs perceptions, leurs habitudes de pratique et leur confort à l’égard des soins post-IRA.

Conception de l’étude: Un questionnaire en ligne autoadministré a été distribué à des cliniciens et cliniciennes de la province de Québec pour connaître leurs connaissances et perceptions sur la manière dont l’IRA devrait être divulguée et suivie, les obstacles rencontrés dans le processus des soins après la sortie de l’hôpital, et leur niveau de confort et d’expertise en matière de prestation de soins post-IRA dédiés. Le sondage, qui comportait des questions directes et d’autres basées sur des scénarios, a été réalisé entre décembre 2022 et avril 2023.

Personnes participantes: Des médecins de famille et infirmières praticiennes en exercice identifié(e)s à l’aide des listes d’envoi de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec et de l’Association des infirmières praticiennes spécialisées du Québec. Aucun incitatif n’a été fourni.

Méthodologie: Nous avons réalisé des analyses descriptives et utilisé l’analyse du chi carré pour comparer les réponses des médecins de famille et des infirmières praticiennes, ainsi que les réponses provenant de la pratique en centre hospitalier ou en cabinet.

Résultats: Le questionnaire a été ouvert par 779 personnes. Le taux de réponse a été de 9 % (70/779). La plupart des personnes répondantes étaient des médecins de famille (79 %) qui consacraient 70 % (±32) de leur temps de pratique en clinique externe communautaire. Ces personnes ont indiqué que 59 % (±20) des patients rencontrés quotidiennement présentent au moins un facteur de risque d’IRA, et ont estimé à 21 % (±12) la proportion de patients récemment sortis de l’hôpital qui avaient souffert d’un épisode d’IRA. Le manque de connaissances des patients et le manque de détails dans le résumé de départ ont été les obstacles les plus fréquemment cités comme ayant une incidence sur le processus global des soins de suivi. La plupart des infirmières praticiennes (60 %) et le tiers (33 %) des médecins de famille ont mentionné avoir un certain niveau d’inconfort et manquer d’expertise dans la prestation de soins post-IRA.

Limites: La généralisabilité de l’étude est limitée par le taux de réponse, bien que ce dernier soit comparable à ceux généralement observés dans les enquêtes électroniques. La distribution était limitée à une seule province canadienne.

Conclusion: Nous avons relevé d’importants obstacles dans la transition des soins entre l’hôpital et la communauté pour les patients ayant subi un épisode d’IRA. Nous avons également constaté un certain niveau d’inconfort et une expertise sous-optimale des prestataires de soins primaires à l’égard des soins dédiés post-IRA. Ces observations soulignent la nécessité d’améliorer la communication, la collaboration et la formation en lien avec l’IRA auprès des prestataires de soins primaires.

Keywords: acute kidney injury; community care; family medicine; health literacy; nephrology; nurse practitioner; survey.