Objective: Fist fighting among hockey players is thought to have long-term impacts on health. Because of methodological concerns of previous studies, we undertook a retrospective cohort study among retired National Hockey League (NHL) players to estimate rates of all-cause mortality according to the cumulative number of fights in their careers.
Methods: The cohort comprised male hockey players, excluding goaltenders, who played in the NHL from 1967 to 2022. We compiled their birth and death data, body mass index at entry, and other characteristics of playing. We used the proportional hazards model, with age at retirement as the time axis, to estimate mortality rates through July 31, 2024, in relation to the total number of fights in the NHL. Hazard ratios (HR) were adjusted for body mass index and year starting in the NHL. Mean survival after retirement by fighting status was also computed.
Results: Among the 5411 retired players, 407 had died, 2082 (38.5%) never fought, and 759 (14.0%) fought ≥ 30 times. We found a positive linear response between the total number of fights and the risk of mortality: the adjusted HR per 10 fights was 1.04 (95% CI, 1.01, 1.07). Using this estimate, compared to non-fighters, the HR for five fights was 1.02 (95% CI, 1.00, 1.03), and for 50 fights it was 1.20 (95% CI, 1.02, 1.41). The mean loss of survival among those who fought ≥ 10 times compared with ≤ 1 time was 2.5, 2.1, and 1.5 years for those who started playing in 1970, 1980, and 1992, respectively.
Conclusion: Our findings suggest that fighting in NHL games increases rates of mortality post-retirement, but that these impacts are substantially less than reported previously. We recommend that the NHL establish standardized methods for collecting fight data to more accurately capture the lifetime fighting history and its associated health impacts for its players.
RéSUMé: OBJECTIF: On pense que les combats à coups de poing entre les joueurs de hockey ont des répercussions à long terme sur la santé. En raison des préoccupations méthodologiques des études précédentes, nous avons entrepris une étude de cohorte rétrospective chez les joueurs retraités de la Ligue nationale de hockey (LNH) afin d’estimer les taux de mortalité toutes causes confondues en fonction du nombre cumulatif de combats dans leur carrière. MéTHODE: La cohorte comprenait des joueurs de hockey (hommes), à l’exclusion des gardiens de but, qui ont joué de 1967 à 2022. Nous avons compilé des données sur les naissances et les décès, l’indice de masse corporelle à l’entrée et d’autres caractéristiques du jeu. Nous avons utilisé le modèle à taux proportionnels de Cox, avec l’âge à la retraite comme l’axe temporel, pour estimer les risques de mortalité jusqu’au 31 juillet 2024 par rapport au nombre total de combats dans la LNH. Les risques ont été ajustés en fonction de l’indice de masse corporelle et de l’année commençant dans la LNH. La survie moyenne après la retraite par statut de combat a également été calculée. RéSULTATS: Parmi les 5 411 joueurs retraités, 407 étaient décédés, 2 082 (38,5%) n’ont jamais combattu et 759 (14,0%) ont combattu ≥ 30 fois. Nous avons trouvé une réponse linéaire positive entre le nombre total de combats et le risque de mortalité: le rapport de taux ajusté (“hazard rate”, HR) pour dix combats était de 1,04 (IC à 95%: 1,01, 1,07). En utilisant cette estimation, par rapport aux non-combattants, le HR pour cinq combats était de 1,02 (IC à 95%: 1,00, 1,03), et pour 50 combats, il était de 1,20 (IC à 95%: 1,02, 1,41). La perte moyenne de survie chez ceux qui ont combattu ≥ 10 fois par rapport à ≤ 1 fois était de 2,5, 2,1 et 1,5 ans pour ceux qui ont commencé à jouer en 1970, 1980 et 1992, respectivement. CONCLUSION: Nos résultats suggèrent que les bagarres dans les matchs de la LNH augmentent les tauxs de mortalité après la retraite, mais que ces impacts sont considérablement moins importants que ceux rapportés précédemment.
Keywords: Cohort study; Fighting; Life expectancy; Men; Mortality; National Hockey League; Professional ice hockey.
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