Factors associated with the discontinuation of modern contraceptive methods among lactating women in nine West African high-fertility countries: findings of the most recent demographic and health surveys

Arch Public Health. 2025 Jan 20;83(1):16. doi: 10.1186/s13690-025-01506-6.

Abstract

Introduction: Contraception discontinuation is a concern, especially if it occurs in breastfeeding women, thereby exposing them to a high risk of close and unwanted pregnancies. Our study aimed to measure the prevalence and identify the individual and community-level factors associated with the discontinuation of modern contraceptives among breastfeeding women.

Methods: This was a secondary analysis of retrospective data of the most recent Demographic and Health Surveys (DHS) data from nine high-fertility rate countries, conducted mostly between 2018-2021. We reported weighted frequencies of modern contraceptives discontinuation (binary variable, coded 1 and 0). The independent variables included individual-level variables, including sociodemographic characteristics, female reproduction and family planning history, the women and their households exposure to media, and community-level ones such as place of residence (urban and rural) and country. Multilevel-modified Poisson regression was used to identify associated factors at the 5% threshold.

Results: The overall prevalence of modern contraceptives discontinuation was 13.1% among 5,599 lactating mothers, with wide variations between countries (prevalence ranging from 8.2% in Sierra Leone to 33.6% in Guinea). Women were more likely to discontinue contraception if they were the head of the household (adjusted prevalence ratio (aPR) = 1.71; 95% CI [1.17-2.50]; p = 0.006). In addition, compared to implant users, women using pills (aPR = 3.06; 95% CI [2.24-4.16]; p < 0.001), those using injectables (aPR = 2.80; 95% CI [2.16-3.62]; p < 0.001), and women whose partners used condoms (aPR = 2.30; 95% CI [1.47-3.59]; p < 0.001) were more likely to discontinue contraception. Moreover, women who were not sexually active (aPR = 2.11; 95% CI [1.75-2.54]; p < 0.001) and those who wanted children within two subsequent years (aPR = 1.84; 95% CI [1.36-2.48]; p < 0.001) were more likely to discontinue contraception. Finally, method discontinuation varied by country, with women in Gambia, Guinea, Mauritania, and Mali more likely to discontinue a modern contraceptive method than those living in Burkina Faso.

Conclusion: To improve the retention of women using contraceptive, high-fertility rate countries need to focus on contraceptive education, communication about side effects, dissemination of family planning messages through the media, and regular monitoring of women taking contraceptives.

RéSUMé: INTRODUCTION: L’abandon d’utilisation de la contraception chez les femmes allaitantes est préoccupant pour les politiques de santé. L’objectif de notre étude était de mesurer la prévalence et d’identifier les facteurs individuels et communautaires de l’abandon de la contraception moderne chez les femmes allaitantes. MéTHODES: Il s’est agi d’une analyse secondaire des données les plus récentes enquêtes démographiques et de santé de neuf pays à forte fécondité. Nous avons rapporté les fréquences pondérées de l’abandon d’utilisation de la contraception moderne (variable binaire, codée 1 et 0). Les variables indépendantes étaient les variables du niveau individuel (caractéristiques sociodémographiques, variables liées à la reproduction des femmes et à planification familiale et variables liées l’exposition des femmes et de leurs ménages aux médias) et du niveau communautaire (milieu de résidence et pays). Une régression de Poisson modifiée multiniveau a été réalisée afin de rechercher les facteurs associés au seuil de 5%. RéSULTATS: Notre étude a rapporté une prévalence globale d’abandon de la contraception moderne de 13,1% d’abandon sur les 5599 femmes allaitantes avec des disparités énormes entre les pays (prévalences allant de 8,2% en Sierra-Leone à 33,6% en Guinée). Les femmes qui étaient chef de ménage (Ratio de prévalence ajusté (RPa) = 1,71 ; IC à 95% [1,17-2,50] ; p=0,006), utilisatrices des pilules (RPa = 3,06 ; IC à 95% [2,24-4,16] ; p<0,001), utilisatrices des injectables (RPa = 2,80 ; IC à 95% [2,16-3,62] ; p<0,001) et les femmes dont les conjoints utilisaient les condoms (RPa = 2,30 ; IC à 95% [1,47-3,59] ; p<0,001), étaient plus susceptibles d’abandonner la contraception. En outre, les femmes qui n’étaient pas sexuellement actives et celles qui avaient un désir d’enfant dans les deux années subséquentes (PR ajusté = 1,84 ; IC à 95% [1,36-2,48] ; p<0,001) étaient plus susceptibles d’abandonner la contraception. CONCLUSION: Dans le but d’améliorer la rétention des femmes utilisatrices de la contraception, les pays ouest africains doivent mettre l’accent sur l’éducation sur la contraception, la communication sur les effets secondaires, la diffusion de messages de planification familiale à travers les médias et un suivi régulier des femmes sous contraception.

Keywords: Associated factors; Breastfeeding women; Discontinuation; Modern contraception; Prevalence; West Africa.