Objective: To describe the clinical course of a group of patients in whom sarcoma of the proximal femur was diagnosed at the time of reconstructive hip surgery.
Design: A retrospective case series.
Setting: Final management of all patients took place at a tertiary care centre.
Patients and interventions: Six consecutive patients with sarcoma of the proximal femur diagnosed at the time of reconstructive hip surgery. The mistaken diagnoses made before surgery were benign tumour (2 patients), avascular necrosis (2 patients), subtrochanteric fracture due to metastasis (1 patient) and granuloma from a loose hip implant (1 patient). The final diagnosis was osteosarcoma in 3 patients and chondrosarcoma in 3. Three patients with high-grade sarcoma received neoadjuvant chemotherapy followed by femoral or pelvic resection, or both, and reconstruction. Two patients with chondrosarcoma underwent wide excision of the tumour with allograft or modular implant reconstruction. One patient with widespread metastasis received only palliative chemotherapy.
Main outcome measures: Overall survival with respect to oncologic and functional results of treatment.
Results: Two patients (1 who received only palliative chemotherapy) died after 5 and 21 months' followup, respectively. Average follow-up for the remaining 4 patients was 65.2 months (range from 51 to 75 months). They were disease free at latest follow-up. One patient required amputation for septic complications related to the reconstruction.
Conclusions: Limb salvage surgery for sarcoma of the proximal femur is challenging when the diagnosis is made at the time of reconstructive surgery rather than through an appropriately planned biopsy. However, this series suggests that limb preservation is feasible and that hindquarter amputation is not the only solution.
Objectif: Décrire l’évolution clinique d’un groupe de patients chez lesquels on a diagnostiqué un sarcome à la face proximale du fémur au moment d’une intervention chirurgicale de reconstruction de la hanche.
Conception: Série de cas rétrospective.
Contexte: Le traitement final de tous les patients a eu lieu à un centre de soins tertiaires.
Patients et interventions: Six patients consécutifs qui avaient un sarcome à la face proximale du fémur diagnostiqué au moment d’une intervention chirurgicale de reconstruction de la hanche. Avant l’intervention, on avait diagnostiqué par erreur une tumeur bénigne (2 patients), une nécrose vasculaire (2 patients), une fracture sous-trochantérienne causée par des métastases (1 patient) et un granulome causé par un implant lâche de la hanche (1 patient). On a diagnostiqué finalement un ostéosarcome chez trois patients et un chondrosarcome chez trois autres. Trois patients atteints d’un sarcome avancé ont reçu une chimiothérapie néoadjuvante suivie d’une résection fémorale ou pelvienne, ou des deux, et d’une reconstruction. Deux patients atteints d’un chondrosarcome ont subi une excision large de la tumeur suivie d’une allogreffe ou d’une reconstruction modulaire de l’implant. Un patient atteint de métastases généralisées n’a reçu qu’une chimiothérapie palliative.
Principale mesure de résultats: Survie globale en ce qui a trait aux résultats oncologiques et fonctionnels du traitement.
Résultats: Deux patients (un qui n’a reçu qu’une chimiothérapie palliative) sont morts après 5 et 21 mois de suivi respectivement. Le suivi moyen chez les quatre autres patients s’est établi à 65,2 mois (fourchette de 51 à 75 mois). Ils étaient libres de toute maladie au dernier suivi. Un patient a dû subir une amputation à cause de complications septiques liées à la reconstruction.
Conclusions: L’intervention chirurgicale de conservation du membre en cas de sarcome de la face proximale du fémur représente un défi lorsque le diagnostic est posé au moment de l’intervention chirurgicale de reconstruction plutôt qu’au moyen d’une biopsie planifiée comme il se doit. Cette série indique toutefois qu’il est possible de préserver le membre et que l’amputation trans-pelvienne n’est pas la seule solution.