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[ 🆕 Publication] Certificats biodiversité : risques et opportunités Lien du rapport : https://lnkd.in/djQwrByD 🔔 "Les Nations unies et la Commission européenne travaillent déjà à la définition d’une norme mondiale pour les crédits nature. Il doit s’agir de véritables crédits nature, sans écoblanchiment." C’est ce qu’a déclaré Ursula von der Leyen, la Présidente de la European Commission, lors d’un discours prononcé à l’occasion de la "DLD Nature Conference" le 13 septembre à Munich. Comme le rappellent également les rapports de l’IPBES, il est urgent d’agir pour inverser le déclin de la biodiversité. Le cadre mondial, issu de la COP15 de Kunming-Montréal, pose des objectifs globaux pour cette action, et les institutions financières et les autorités publiques ont un rôle important à jouer dans l’atteinte de ces objectifs. 🌱 La question de la biodiversité prenant une importance croissante pour les organisations, celles-ci cherchent des outils pour mettre en œuvre leur contribution aux objectifs mondiaux, et les certificats/crédits biodiversité peuvent constituer une partie de la solution. Ils peuvent être utilisés par exemple dans le cadre de stratégies RSE, pour la finance durable, ou encore pour les politiques publiques de préservation de la biodiversité. Les certificats/crédits représentent des opportunités importantes, pour la nature comme pour les organisations, mais également des risques.  👉 L’analyse des risques est indispensable pour éviter les effets pervers et concevoir un mécanisme qui soit réellement favorable à la biodiversité.  👉 L’analyse des opportunités est incontournable pour en dégager le potentiel, et concevoir un mécanisme qui suscite l’intérêt des différents acteurs. Dans ce contexte, et dans le cadre du projet « certificats pour la biodiversité », le Muséum national d'Histoire naturelle, Carbone 4 et la FRB | Fondation pour la recherche sur la biodiversité publient une analyse complète des risques et des opportunités liés aux certificats/crédits biodiversité ⬇️

⚡ Nouveau guide NZI sur la comptabilisation carbone des achats d'électricité renouvelable La Net Zero Initiative vise depuis sa création à accompagner les entreprises dans leur contribution à la neutralité carbone collective de manière ambitieuse, et compatible avec la science du climat. Pour ce faire, l’initiative vise à structurer le cadre de mesures, d’objectifs et d’actions climat selon trois piliers distincts : les émissions induites (pilier A), les émissions évitées (pilier B), et les émissions séquestrées (pilier C). La décarbonation du secteur de l’électricité joue un rôle clef dans la décarbonation de l’énergie en général, et conséquemment de nombreux secteurs qui en dépendent comme l’industrie ou le transport. De plus, les entreprises sont attendues sur leur capacité à se décarboner, et donc décarboner les émissions d’électricité dont elles dépendent, comptabilisées usuellement dans le scope 2 de leur empreinte carbone.   De nombreux systèmes de contrats d’achat d’électricité ont été développés à travers le monde ces dernières années afin que les entreprises puissent « choisir » le type électricité qu’elles achètent. Étant donné que les réseaux d’électricité sont connectés au niveau régional ou national, il est rare que ces contrats d’achat reflètent un lien physique entre le producteur et le consommateur. Ce guide (en anglais) propose de clarifier la position de NZI concernant les règles de comptabilité climatique pour ces situations, à la fois dans le pilier A (émissions induites) et dans le pilier B (émissions évitées) de la matrice NZI. Et également d'établir une méthodologie plus précise pour évaluer l'impact réel sur le climat des différents contrats d'achat. Un webinaire de présentation aura lieu le 26 novembre à 16h. Pour en savoir plus et vous inscrire, cliquez ici 👉 https://lnkd.in/dXnxZ9Yi Merci à Gabriel Follin-Arbelet, Louis Biddulph, Rodrigo Baranna Fernandes, Julien Avinée, Alexandre Joly, César Dugast et Alain Grandjean pour leur travail.

[Mcfly et Carlito mesurent leur empreinte carbone avec Jean-Marc Jancovici et MyCO2 par Carbone 4] En juillet dernier, l'équipe de MyCO2 par Carbone 4 et Jean-Marc Jancovici sont allés voir les deux youtubeurs à plus de 7 millions d’abonné·es dans leur studio à Colombe et à leur demande. La raison ? Pour calculer leur empreinte carbone personnelle dans une de leurs vidéos, avec Jean-Marc Jancovici et Roman Ledoux, Directeur de MyCO2 en guest stars. Pourquoi c’est une initiative à saluer ? ✅ Car ils ont joué le jeu en découvrant leur empreinte carbone le jour J, sans test en amont. ✅ Sans compensation financière de part et d’autre. ✅ Car ils ont identifié les leviers prioritaires à mettre en place et des engagements de réduction pour l'année à venir. ✅ Mais surtout car ils ont invité leur communauté à faire de même via le calculateur MyCO2 ! Mais de plus : À l’heure où des Youtubeurs·ses et influenceurs·ses valorisent souvent un mode de vie consumériste et impactant (quand d'autres ne versent pas dans le climatoscepticimse) ou à contrario se vêtissent d’une fausse morale verte, cette démarche est courageuse. Car ils ont décidé d’aller à contre-courant, de ne pas se mentir et de produire une vidéo sincère quant à leur impact sur le climat. Surtout, ils permettent ainsi de rendre l’empreinte carbone ludique et déculpabilisante par l’humour tout en invitant les autres influenceurs·ses et leurs communautés à suivre cette démarche. Ces personnalités ont un pouvoir d’influence conséquent, les voir se conscientiser sur la question climatique peut engager le plus grand nombre dans la transition en mettant en avant les moyens de réduire son empreinte carbone et en encourageant des modes de vie plus responsables. 🙌 Alors, chapeaux Mcfly et Carlito !

[Analyse] Décapitalisation de l’élevage bovin : bonne ou mauvaise nouvelle pour le climat ? 🐄 Le nombre de vaches est en baisse : c’est ce qu’on appelle la décapitalisation du cheptel. Et en France, cette baisse s'inscrit dans la durée. Cette situation, difficile d’un point de vue économique et social pour le secteur de l’élevage, pourrait à première vue être bénéfique pour les engagements climatiques de la France. En effet, alors que l’élevage bovin représente 9 % des émissions territoriales de la France, les objectifs de neutralité carbone que s’est fixée la France à horizon 2050 implique une baisse de 25% des émissions du cheptel bovin laitier et de 33% des émissions du cheptel bovin allaitant. ❓Mais la baisse actuelle du cheptel français permet-elle une réelle atténuation du changement climatique ? Ce n’est pas aussi simple que cela ; la décapitalisation actuelle ne se traduit pas par une réduction effective des émissions de gaz à effet de serre de la France. 👉 Les objectifs de réduction des émissions du secteur doivent être atteints par conciliation d’une stratégie agricole et d’une stratégie alimentaire (et non par une baisse du cheptel telle qu’elle se fait actuellement). 👉 Il est nécessaire de planifier collectivement ces deux stratégies, en veillant à embarquer non seulement agriculteurs et industriels mais aussi les clients, à savoir distributeurs, restaurateurs et consommateurs. On vous explique tout dans cet article signé Sophie de Montmarin, Sylvain Borie et Clément Ory ⬇️ Aujourd'hui débute le Salon International de l’Elevage à Rennes, l’occasion d’échanger, de partager et de débattre sur les grands enjeux des filières d’élevage, parmi lesquels la décapitalisation de l’élevage bovin est l’un des plus importants.

[Article : Quelles méthodes de comptabilité carbone pour favoriser la décarbonation réelle de l’électricité ?] ⚡ De nombreux systèmes de contrats d’achat d’électricité ont été développés à travers le monde ces dernières années afin que les entreprises puissent « choisir » le meilleur type d'électricité qu’elles achètent à travers des Certificats d’Attributs d’Énergie. Les méthodes de comptabilité de ces certificats élaborées par le GHG Protocol sont cruciales pour évaluer la contribution réelle de ces achats dans les empreintes carbone des entreprises, et les revendiquer de manière juste dans les stratégies climat. 🔎 C’est ce qu’a récemment mis en évidence le Financial Times (https://lnkd.in/gGcP6Tar) à travers l’exemple controversé des #GAFAM, toutes adeptes des déclarations de ‘Neutralité Carbone’, qui sont à la fois les plus grands consommateurs de ces certificats, et des financeurs importants du GHG Protocol. L’article met notamment en lumière l’opposition entre #Google, favorable à un durcissement des règles et l’édiction de critères de cohérence spatio-temporel entre production et consommation d’électricité ; et #Amazon et #Meta, défenseurs d’une libéralisation des différents marchés régionaux de l’électricité au prétexte d’une « décarbonation du réseau plus rentable et plus rapide ». Les Certificats d’Attributs Energetiques visent à tracer les MWh produits, et à transférer la propriété de l’électricité produite sur les marchés de l’électricité. Ces systèmes se sont développés dans de nombreux pays sous différentes appellations, comme les Certificats d'Énergie Renouvelable (REC) aux États-Unis ou les Garanties d'Origine (GO) en Europe. Ces méthodes de comptabilité établies dans les années 1990, cruciales pour les allégations des entreprises et pour la décarbonation de l’électricité, sont donc aujourd’hui fortement remises en question Soucieux de contribuer à des méthodes de comptabilité rigoureuses et ambitieuses pour le climat, Carbone 4 et la Net Zero Initiative ont entrepris la rédaction d’un guide sur le sujet, qui vise à répondre aux questions suivantes : ❓Sous quelles conditions un contrat d’achat d’électricité renouvelable permet-il réellement de décarboner l’électricité dont une organisation dépend ?  ❓La comptabilité carbone actuelle permet-elle de le refléter ?  ❓Et comment pourrait-elle évoluer pour ce faire ? Un Webinaire d’introduction et de présentation du guide est prévu jeudi 26 septembre à 16h et en anglais au lien suivant : https://lnkd.in/gq4JBNzx Pour lire notre article en entier, cliquez ici https://lnkd.in/gNXvDjnv

[Décryptage transport] Voici les 3 actualités qui ont retenu notre attention cette semaine et dont certaines feront l’objet d’une analyse pour les abonné·e·s à la newsletter transport. 🚲 Cofidis : le vélo s’impose auprès des salariés  👉 https://lnkd.in/du4GEQnJ 🛫 "La honte de voler est morte" : l'impact du boom du tourisme sur le climat suscite de plus en plus d'inquiétudes 👉https://lnkd.in/e7zFgwpf ❓Quels projets stratégiques sélectionner ? 👉https://lnkd.in/dxr5BwJT Pour recevoir nos décryptages transport, n’oubliez pas de vous inscrire  👉https://lnkd.in/deJmBjt

🙌 Carbone 4 partenaire du French Women Entrepreneurs 40 ! Dernière ligne droite pour la deuxième édition du #FWE40. Vous pouvez candidater jusqu’au 15 septembre. Organisé par #ConnectHers by BNP Paribas et le Women's Forum for the Economy & Society, le #FWE40 est le premier palmarès des 40 entreprises françaises en développement (Start up, PME et ETI) dirigées par des femmes. Sous le haut patronage du Ministère de l’Economie et des Finances, il permet aux lauréates d’intégrer pendant 1 an le Club FWE40 et ainsi bénéficier d’un accompagnement spécifique offert par chacun des partenaires. Carbone 4 proposera à ce titre un accompagnement en deux temps : ✅ Un accès à des formations libres pour avoir les connaissances fondamentales en matière de climat, de biodiversité et de décarbonation. ✅ Une conférence d'une 1/2 journée pour relier ces sujets à leurs entreprises et voir comment répondre aux problématiques climatiques. "Car en plus du cadre business, il est cruciale que les entreprises des candidates s'inscrivent dans le monde géophysique dans lequel nous sommes toutes et tous, c'est à dire qu'elles respectent les limites planétaires et les objectifs de neutralité carbone et de respect de la biodiversité". Clara Benedini, Manager à Carbone 4. 🌱 Carbone 4 est fier de promouvoir les femmes entrepreneures et soutient leurs projets alignés avec les objectifs climatiques. 👉 Inscrivez-vous ici : https://lnkd.in/d2CEHUM2

🗓 [Enerj-meeting Lyon 2024] Conférence sur la rénovation bas carbone. 🏗️ Bilan carbone d'une rénovation vs. d'une démolition-reconstruction 🏗️ Vaut-il mieux rénover ou reconstruire ? Rendez-vous mardi prochain à #Lyon pour découvrir les résultats d'une étude sur la question menée par les équipes du Hub des prescripteurs bas carbone. 📅 17 Septembre 2024 ⌚ 9h25 - 10h 📍 Palais de la Bourse, Salle 3 🗣️ En compagnie de Paco Vadillo, Chef de Projet à Carbone 4 et Christophe Rodriguez, Directeur Général de l’Institut Français pour la Performance du Bâtiment (Ifpeb). En savoir plus ici ⬇️ https://lnkd.in/e5ctptaQ

[📄 Réponse Carbone 4 à la consultation publique du SBTi sur le Scope 3] 🌎 En janvier dernier, la Science Based Targets initiative (SBTi) annonçait des travaux de révision du Net Zero Standard, leur méthodologie phare publiée en 2021 qui guide les entreprises dans la fixation d’objectifs compatibles avec l’Accord de Paris. Quelques mois plus tard, le Board du SBTi avait annoncé vouloir autoriser l’utilisation de « certificats d’attributs environnementaux », incluant les crédits carbone, pour atteindre les objectifs de réduction sur le Scope 3, à savoir la part la plus importante d’émissions d’une entreprise dans la grande majorité des cas. Cette annonce avait provoqué l’indignation de nombreux acteurs de l’action climatique, dont Carbone 4, qui avait rédigé une tribune parue dans Les Echos (https://lnkd.in/ef835Fnz). A la suite de cette polémique, le SBTi avait publié deux rapports d’analyse, proposant des approches alternatives pour réviser le Net Zero Standard, et avait lancé une consultation publique pour avancer sur ces travaux. 💡 Carbone 4 a récemment rédigé une réponse à la consultation publique de la SBTi sur le document : « Scope 3 discussion paper » (https://lnkd.in/eQaHArWA), à laquelle il est possible de répondre jusqu’au 4 octobre 2024 via ce formulaire : (https://lnkd.in/g8png-Rw). Certaines idées proposées par la SBTi nous semblent très intéressantes et méritent d’être approfondies et précisées ; vous trouverez notre position dans l’article ci-dessous ⬇️

⚡ Webinar : NZI for the energy sector ! The Net Zero Initiative is back with a new publication for the #energy sector: Guidance on the carbon accounting of renewable electricity purchases to be released next week. For this occasion, Carbone 4 is pleased to invite you to an introductory webinar to be held on : 🗓 September 26 🕛 from 4pm to 5pm  🇬🇧 In English 📢 What are we going to talk about? ➡ The electricity sector plays a key role in the overall decarbonization of energy, and of many sectors that depend on it. Furthermore, companies are expected to demonstrate their ability to reduce the electricity emissions on which they depend. ➡ Companies can purchase, consume, or finance renewable energy through various market mechanisms and contractual tools. But, given that electricity networks are connected at regional or national level, it is rare for these procurement contracts to reflect a physical link between producer and consumer. ❓Under which conditions does an electricity procurement contract really help to decarbonize the electricity on which an organization depends? This guide proposes to clarify the position of NZI concerning climate accounting rules for these situations, both in Pillar A (induced emissions) and in Pillar B (avoided emissions) of the NZI framework. Its goal is to establish a more precise methodology for evaluating the actual climate impact of various procurement contracts. Webinar schedule: ✅ Presentation of the guide and the Net Zero Initiative by Gabriel Follin-Arbelet, Manager, and Rodrigo Baranna Fernandes, Senior Manager. ✅ Intervention by Killian Daly, Director of EnergyTag, specialist of electricity procurements ✅ Q/A with the audience Registration here : https://lnkd.in/dXnxZ9Yi