Post de Santé Ontario

Bonjour chers lecteurs, J’ai le plaisir de vous partager notre article intitulé “Prevalence of Respiratory Pathogens in Nasopharyngeal Swabs of Febrile Patients with or without Respiratory Symptoms in the Niakhar Area of Rural Senegal” Dans cette publication, nous avons analysé les écouvillons nasopharyngés de 500 patients fébriles vivant dans la région de Niakhar (Sénégal), en utilisant la qPCR multiplex FTDTM et la qPCR simplex pour cibler un panel de 25 micro-organismes. Nous avons détecté au moins un micro-organisme chez 366/500 patients (73,2%), au moins un virus chez 193/500 (38,6%), et au moins une bactérie chez 324/500 (64,8%). Les micro-organismes les plus fréquemment détectés étaient Streptococcus pneumoniae (36,8 %), Haemophilus influenzae (35,8 %), adénovirus (11,8 %), les virus de la grippe (6,4 %), rhinovirus (5,0 %), SARS-CoV-2 (4,0 %) et RSV (4,0 %). Toutes les données épidémiologiques montrent un niveau élevé de circulation des pathogènes respiratoires chez les patients fébriles, y compris ceux qui peuvent être prévenus par la vaccination comme S. pneumoniae, ce qui soulève la question des sérotypes actuellement en circulation. L'étude souligne également que la disponibilité d'outils de diagnostic étiologique en temps réel, à un coût abordable, permettrait d'améliorer considérablement la gestion des patients en adaptant plus efficacement les réponses aux infections respiratoires.

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L’utilisation outrancière des antibiotiques, la prochaine pandémie ! Le phénomène de résistance aux antibiotiques (AMR) est une menace croissante pour la santé publique mondiale, et Haïti, avec l'utilisation excessive et la vente informelle de médicaments, est particulièrement vulnérable à cette menace. Colistine : Un antibiotique de dernier recours La colistine, également connue sous le nom de polymyxine E, est un antibiotique à large spectre utilisé en dernier recours pour traiter les infections causées par des bactéries gram-négatives résistantes à plusieurs médicaments. Elle est souvent utilisée pour traiter des infections graves, notamment la pneumonie, chez les nouveau-nés et d'autres populations vulnérables. Comment la résistance à la colistine se développe-t-elle chez les nouveau-nés ? Les nouveau-nés peuvent développer une résistance aux antibiotiques comme la colistine par plusieurs voies : 1. Transmission de la mère à l'enfant: Si une mère est porteuse de bactéries résistantes aux antibiotiques, ces bactéries peuvent être transmises au bébé pendant l'accouchement. 2. Environnement hospitalier: Les hôpitaux peuvent être des réservoirs de bactéries résistantes, notamment dans les environnements où l'utilisation d'antibiotiques est fréquente et où les pratiques de contrôle des infections sont insuffisantes. Les nouveau-nés peuvent être exposés à ces bactéries via des surfaces contaminées, des équipements médicaux ou des travailleurs de la santé. 3. Exposition postnatale: Dans les régions où les bactéries résistantes aux antibiotiques sont courantes, les nouveau-nés peuvent être exposés à ces bactéries peu après leur naissance, par contact avec des individus infectés ou des environnements contaminés. Actions nécessaires pour Haïti : 1. Sensibilisation du public: Il est crucial d'augmenter la sensibilisation sur la résistance aux antibiotiques, ses causes, et ses conséquences graves. 2. Renforcement des pratiques de contrôle des infections: Les hôpitaux doivent renforcer leurs mesures de contrôle des infections pour limiter la propagation des bactéries résistantes. 3. Réglementation stricte de la vente des antibiotiques: Mettre en place des régulations plus strictes pour contrôler la vente d'antibiotiques et réduire leur utilisation abusive. 4. Surveillance et recherche: Mettre en place des systèmes de surveillance pour détecter et suivre la résistance aux antibiotiques, tout en encourageant la recherche pour comprendre et combattre ce problème. La résistance aux antibiotiques chez les nouveau-nés, comme celle observée au Nigéria, est un avertissement sérieux pour Haïti et d'autres pays en développement. Il est essentiel de prendre des mesures immédiates pour protéger la santé de la population la plus vulnérable, en particulier les nouveau-nés, contre cette menace grandissante.

🎯 **S'engager pour un avenir plus sûr : un exemple inspirant de collaboration internationale contre l'épidémie de MPox.** Ce 7 août, l'OMS a de nouveau insisté sur l'urgence et la nécessité d'apporter une réponse rapide face à la flambée de cas de MPox sur le continent africain. Une entreprise wallonne se distingue à cet égard par son engagement à participer activement au développement sur le terrain de solutions concrètes, accessibles et adaptées. 💪🌍 Depuis deux ans, Contipharma collabore étroitement avec l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) à Kinshasa et le Professeur Jean-Jacques Muyembe. 🌟 Ensemble, ils ont développé un test de dépistage, le **LAMP MPox**, capable de fournir des résultats en seulement 20 minutes, avec une sensibilité et une spécificité comparables à un test PCR. Cette avancée technologique arrive à point nommé pour répondre au défi majeur posé par l’épidémie explosive de MPox sur le continent africain. 🧬⏱️ Et cela illustre parfaitement s'il le fallait encore, comment une innovation ancrée dans la réalité peut faire une différence significative dans le monde. 👏 #SantéGlobale #Innovation #MPox #CollaborationInternationale #SantéPublique #Wallonia Export & Investment Agency #Pierre-Yves Jeholet #Pascale Delcomminette #Eric DE CLERCQ