Objective: To determine the relation between substance use and cognition in individuals experiencing their first episode of psychosis.
Design: Prospective cross-sectional and longitudinal study.
Setting: An Early Psychosis Treatment and Prevention Program, an outpatient clinic in a psychiatry department at a university-affiliated hospital.
Participants: Individuals with a psychotic illness who were admitted to an Early Psychosis Program; 266 patients were assessed at initial presentation, 159 at 1 year and 90 at 2 years. Most were outpatients.
Measures: The effects of substance use (alcohol, cannabis, hallucinogens, cocaine, stimulants) on cognition were assessed. Substance use was determined by DSM-IV criteria, and the Case Manager Rating Scale was used to determine the level of substance use. A comprehensive cognitive battery of tests was used, and the Positive and Negative Syndrome Scale for schizophrenia was administered to all subjects to determine levels of positive and negative symptoms.
Results: Overall, both cross-sectionally and longitudinally, there were no significant associations between cognitive functioning and the use of various substances. Substance use was associated with higher positive symptoms.
Conclusions: Individuals with psychotic disorders who show mild-to-moderate abuse of substances, in particular alcohol and cannabis, do not exhibit more cognitive impairment than those who do not do use the substances. However, substance use may have other detrimental effects on the process of the psychotic illness.
Objectif: Établir le lien entre la consommation d'alcool et de drogues et la cognition chez des personnes vivant leur premier épisode de psychose.
Conception: Étude transversale et longitudinale prospective.
Contexte: Un programme de traitement précoce et de prévention de la psychose en clinique externe d'un service de psychiatrie dans un hôpital universitaire.
Participants: Personnes atteintes de psychose admises dans un programme de traitement précoce de la psychose; 266 patients ont été évalués lors de la première consultation, 159 l'ont été après un an et 90, après deux ans. La plupart d'entre eux étaient suivis en clinique externe.
Mesures: On a évalué les effets de la consommation de diverses substances (alcool, cannabis, hallucinogènes, cocaïne, stimulants) sur la fonction cognitive. La consommation d'alcool et de drogues a été établie selon le diagnostic du DSM-IV, et l'échelle d'évaluation du responsable de cas (Case Manager Rating Scale) a servi à établir le degré de consommation de drogues ou d'alcool. Une batterie exhaustive de tests cognitifs ont été utilisés et on a soumis tous les sujets à l'échelle d'appréciation des symptômes positifs et négatifs pour la schizophrénie afin de déterminer le niveau des symptômes positifs et négatifs.
Résultats: Dans l'ensemble, on n'a pas constaté de lien significatif entre le fonctionnement cognitif et la consommation des diverses substances tant sous l'angle transversal que longitudinal. La consommation d'alcool et de drogues était associée avec des symptômes positifs accrus.
Conclusions: Les personnes aux prises avec des troubles psychotiques qui ont des problèmes légers à moyens d'abus de substances, en particulier l'alcool et le cannabis, ne présentent pas plus de troubles cognitifs que celles qui n'en consomment pas. La consommation d'alcool et de drogues pourrait néanmoins avoir d'autres effets nocifs au chapitre du processus morbide de la psychose.