Objectives: To address 3 research questions (What financial choices do residents make? Are the financial choices of residents similar to those of the general public? Are the financial choices of surgical residents reasonable?), we examined financial data from Canadian residents.
Methods: A written survey was administered to 338 residents (103 of them surgical residents) at 3 Canadian training institutions (University of Toronto, Queen's University and University of Manitoba). Resident household cash flows, assets and liabilities were characterized. Finances for residents were compared with those of the general public, by means of the Survey of Household Spending and Survey of Financial Security.
Results: Median resident income was 45,000 dollars annually (Can dollars throughout). With a working spouse, median household income was 87,500 dollars. Among residents, 62% had educational debt (median 37,500 dollars), 39% maintained unpaid credit-card balances (median 1750 dollars), 36% did not budget expenses, 25% maintained cash reserves <275 dollars, and 22% contributed neither to retirement nor nonretirement investments. Residents spent more on vehicles compared with members of the general public (median 17,500 dollars v. 10,720 dollars, p = 0.002) and on monthly housing (median 875 dollars v. 729 dollars, p < 0.001), respectively. Residents were more likely to carry student loans than people in the general population (61% v. 21%), more likely to carry vehicle loans (74% v. 29%) and less likely to carry credit-card debts (39% v. 50%, respectively). Surgical residents had income expectations after graduation higher than current billings justified. Fewer surgical (69%) than anesthesiology residents (88%, p < 0.05) contributed to Registered Retirement Savings Plans.
Conclusions: From this limited sample, residents spend more than age- and income-matched members of the general public. Many residents save too little, fail to budget, and carry high educational and credit-card debts. Surgical residents' expectations of future income may be unrealistic. Further study is warranted.
Objectives: Pour aborder les trois questions de la recherche (quels choix budgétaires les résidents font-ils? Les choix budgétaires des résidents sont-ils semblables à ceux du grand public? Les choix budgétaires des résidents en chirurgie sont-ils raisonnables?), nous avons examiné les données budgétaires provenant de résidents canadiens.
Méthodes: On a mené une enquête écrite auprès de 338 résidents (103 résidents en chirurgie) à trois établissements de formation au Canada (Université de Toronto, Université Queen's et Université du Manitoba). L'enquête a cherché à connaÎtre l'encaisse, l'actif et le passif du ménage des résidents. On a ensuite comparé les finances des résidents à celles du grand public au moyen des données de l'Enquête sur les dépenses des ménages et de l'Enquête sur la sécurité financière.
Résultats: Le revenu médian annuel des résidents a atteint 45 000 $. Lorsqu'un conjoint actif était présent, le revenu médian du ménage atteignait 87 500 $. Au nombre des résidents, 62 % devaient rembourser une dette d'études (médiane : 37 500 $), 39 % présentaient constamment un solde impayé sur leurs cartes de crédit (médiane : 1750 $), 36 % ne faisaient pas de budget de dépenses, 25 % avaient des réserves en argent < 275 $ et 22 % ne faisaient aucun placement de retraite ou hors retraite. Les résidents achetaient des véhicules plus coûteux que ceux du grand public (médiane : 17 500 $ c. 10 720 $, p = 0,002) et dépensaient davantage pour leur logement (médiane 875 $ c. 729 $, p < 0,001). Les résidents étaient plus susceptibles d'avoir un prêt étudiant à rembourser que la population en général (61 % c. 21 %), plus susceptibles d'avoir à rembourser un emprunt sur un véhicule (74 % c. 29 %) mais moins susceptibles de maintenir un solde impayé sur des cartes de crédit (39 % c. 50 % respectivement). Les résidents en chirurgie s'attendaient à toucher après leur diplôme des revenus supérieurs à ce que leur facturation actuelle justifiait. Moins de résidents en chirurgie (69 %) qu'en anesthésiologie (88 %, p < 0,05) cotisaient à un régime enregistré d'épargne-retraite.
Conclusions: À partir de cet échantillon limité, on constate que les résidents dépensent plus que les membres du grand public à un âge et à un revenu équivalents. Beaucoup de résidents ont trop peu d'épargne, ne font pas de budget et doivent assumer des dettes élevées à cause de leurs études ou de l'utilisation de cartes de crédit. Le revenu futur auquel s'attendent les résidents en chirurgie est sans doute irréaliste. D'autres études s'imposent.