Background: In Canada and the United States, the relevance and utility of training objectives as perceived by practising surgeons is rarely examined. We sought to determine if urology residency training objectives reflect the broad realities of urologic practice.
Methods: A survey, based on the Royal College of Physicians and Surgeons of Canada training objectives for urology, was designed and validated. All 418 full-time practising members of the Canadian Urological Association were surveyed.
Results: The overall response rate was 63%. Many specialized clinical areas of urology that receive little emphasis in the training objectives were rated as useful by the majority: laparoscopic surgery (92%), percutaneous renal access (86%), transrectal ultrasonography (84%), pediatric urology (81%), extracorporeal shockwave lithotripsy (70%), urethral reconstruction (66%) and adrenal surgery (62%). Microsurgery and transplantation were perceived as less useful (54% and 22% respectively). Virtually all nonsurgical training objectives were regarded as useful components of training; however, in the opinion of the majority of respondents residency did not prepare them for many of these: the challenges of office and hospital administration (91% and 89% not prepared [NP]), building a referral base (67% NP), time management (60% NP) and providing care under financial constraints (60% NP).
Conclusion: The study results support the current training objectives and indicate areas requiring increased emphasis.
Contexte: Au Canada et aux États-Unis, on examine rarement la pertinence et l'utilité des objectifs de la formation tels que les perçoivent les chirurgiens actifs. Nous avons cherché à déterminer si les objectifs de la résidence en urologie reflètent les réalités générales de la pratique.
Méthodes: On a conçu et validé un questionnaire fondé sur les objectifs de la formation en urologie établis par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. On a sondé les 418 membres à plein temps actifs de l'Association canadienne d'urologie.
Résultats: Le taux de réponse global a atteint 63 %. La majorité des répondants a jugé utiles beaucoup de domaines cliniques spécialisés de l'urologie auxquels les objectifs de la formation accordent peu d'importance : chirurgie laparoscopique (92 %), accès rénal transcutané (86 %), échographie transrectale (84 %), urologie pédiatrique (81 %), lithotritie extracorporelle à ondes de choc (70 %), reconstruction urétrale (66 %) et chirurgie des surrénales (62 %). La microchirurgie et la transplantation ont été jugées moins utiles (54 % et 22 % respectivement). À peu près tous les objectifs non chirurgicaux de la formation ont été considérés comme des éléments utiles de la formation, mais de l'avis de la majorité des répondants, la résidence ne les a pas préparés à un grand nombre des aspects suivants : les défis posés par l'administration hospitalière et de bureau (91 % et 89 % n'étaient pas préparés [NP]), la création d'une base de références (67 % NP), la gestion du temps (60 % NP) et la prestation de soins en contexte de contraintes financières (60 % NP).
Conclusion: Les résultats de l'étude appuient les objectifs de la formation en vigueur et indiquent les domaines sur lesquels il faut insister davantage.