Background: Over the past few decades, advanced imaging modalities with excellent diagnostic capabilities have emerged. The aim of the present position statement was to systematically review existing literature to define Canadian recommendations for their clinical use.
Methods: A systematic literature review to 2005 was conducted for positron emission tomography (PET), multidetector computed tomographic angiography and magnetic resonance imaging (MRI) in ischemic heart disease. Papers that met the criteria were reviewed for accuracy, prognosis data and study quality. Recommendations were presented to primary and secondary panels of experts, and consensus was achieved.
Results: Indications for PET include detection of coronary artery disease (CAD) with perfusion imaging, and defining viability using fluorodeoxyglucose to determine left ventricular function recovery and/or prognosis after revascularization (class I). Detection of CAD in patients, vessel segments and grafts using computed tomographic angiography was considered class IIa at the time of the literature review. Dobutamine MRI is class I for CAD detection and, along with late gadolinium enhancement MRI, class I for viability detection to predict left ventricular function recovery. Imaging must be performed at institutions and interpreted by physicians with adequate experience and training.
Conclusions: Cardiac imaging using advanced modalities (PET, multidetector computed tomographic angiography and MRI) is useful for CAD detection, viability definition and, in some cases, prognosis. These modalities complement the more widespread single photon emission computed tomography and echocardiography. Given the rapid evolution of technology, initial guidelines for clinical use will require regular updates. Evaluation of their integration in clinical practice should be ongoing; optimal use will require proper training. A joint effort among specialties is recommended to achieve these goals.
CONTEXTE :: Au cours des dernières décennies, la technologie a vu naître plusieurs techniques d’imagerie évoluée, dotées d’une excellente capacité diagnostique. La présente déclaration avait pour but un examen systématique de la documentation existante en vue de recommandations canadiennes sur l’utilisation clinique.
MÉTHODE :: Un examen systématique de la documentation a été entrepris jusqu’en 2005 quant au rôle de la tomographie par émission de positrons (TEP), de l’angiographie par tomodensitométrie (ATDM) multicoupe et de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) dans l’exploration des cardiopathies ischémiques. Les publications qui satisfaisaient aux critères établis ont fait l’objet d’examen quant à la fiabilité et à la valeur pronostique des techniques et à la qualité des études. Les recommandations ont été présentées à deux groupes d’experts, puis il y a eu établissement d’un consensus.
RÉSULTATS :: Les indications de la TEP comprennent la détection des coronaropathies (CP) par l’imagerie de perfusion et l’évaluation de la viabilité myocardique à l’aide du fluorodésoxyglucose pour déterminer le degré de récupération fonctionnelle du ventricule gauche ou pour établir le pronostic après une revascularisation (classe I). La détection des CP chez les patients, le repérage des segments vasculaires atteints et l’examen des greffons par ATDM étaient considérés comme de niveau IIa au moment de l’examen de la documentation. L’IRM à la dobutamine est de classe I dans la détection des CP et, au même titre que l’IRM avec rechaussement tardif de contraste par le gadolinium, également de classe I dans l’évaluation de la viabilité myocardique pour déterminer le degré de récupération fonctionnelle du ventricule gauche. L’imagerie doit être réalisée dans des établissements bien pourvus et interprétée par des médecins bien formés et expérimentés.
CONCLUSIONS :: Les techniques d’imagerie cardiaque évoluée (TEP, ATDM multicoupe, IRM) se montrent utiles dans la détection des CP, l’évaluation de la viabilité myocardique et, dans certains cas, le pronostic. Ces nouvelles techniques complètent la tomographie d’émission monophotonique et l’échocardiographie, techniques plus courantes. Compte tenu de l’évolution rapide de la technologie, les premières lignes directrices sur l’application clinique nécessiteront des mises à jour périodiques. L’évaluation de l’intégration des nouvelles techniques dans la pratique clinique devrait se faire de façon continue, et leur utilisation optimale exigera une formation appropriée. Aussi un effort concerté des spécialités est-il recommandé pour permettre l’atteinte des objectifs précédents.