Background: Obesity is a growing health issue in Canada and the identification of the determinants of obesity is important for the development of prevention strategies. The purpose of this investigation was to determine the relationships between physical activity, cardiorespiratory fitness, body mass index (BMI), and the development of future obesity.
Methods: The sample included 459 adults (18+ y; 223 men, 236 women) from the Canadian Physical Activity Longitudinal Study (PALS; 2002-04). Data on physical activity, smoking, alcohol consumption, BMI, and cardiorespiratory fitness (VO2max) were collected in 1981 and 1988. The mean BMI, physical activity, and VO2max were calculated across the 1981 and 1988 measures. Self-reported height and weight were collected in the 2002-04 survey, and participants were classified as overweight (BMI 25 to 29.9 kg/m2) or obese (BMI 230 kg/m2). Logistic regression was used to predict overweight, obesity or substantial weight gain (10 kg or more) in 2002-04, controlling for age, sex, smoking and alcohol use.
Results: Higher VO2max in 1981-88 was associated with lower odds of obesity in 2002-04 (OR = 0.87; 95% Cl: 0.76-0.99, p < 0.05), and higher BMI in 1981-88 was associated with higher odds of obesity in 2002-04 (1.84; 1.52-2.20, p < 0.0001). In women, higher VO2max (0.82; 0.72-0.93) resulted in lower odds of a 10 kg weight gain.
Conclusions: The results indicate that cardiorespiratory fitness and previous BMI are important predictors of future weight gain and obesity, and should be incorporated in strategies to identify individuals at increased risk of obesity.
Contexte: L’obésité est un problème de santé de plus en plus présent au Canada, d’où l’importance d’en définir les déterminants pour élaborer des stratégies de prévention. L’objet de notre enquête était de déterminer les liens entre l’activité physique, l’endurance cardiorespiratoire, l’indice de masse corporelle (IMC) et l’obésité future.
Méthode: Notre échantillon de 459 adultes (18 ans et plus; 223 hommes, 236 femmes) était tiré de l’Enquête condition physique Canada (2002–2004). Les données sur l’activité physique, le tabagisme, la consommation d’alcool, l’IMC et l’endurance cardiorespiratoire (test VO2max) ont été recueillies en 1981 et en 1988. Nous avons calculé les moyennes de l’IMC, de l’activité physique et du VO2max des enquêtes de 1981 et de 1988. D’après les données sur la taille et le poids déclarées par les intéressés dans l’enquête de 2002–2004, nous avons classé les participants comme étant obèses (IMC ≥ 30 kg/m2) ou faisant de l’embonpoint (IMC de 25 à 29,9 kg/m2). Au moyen d’une analyse de régression logistique, nous avons prédit le surpoids, l’obésité ou les gains de poids importants (10 kg et plus) en 2002–2004, après avoir apporté des ajustements pour tenir compte des effets de l’âge, du sexe, du tabagisme et de la consommation d’alcool.
Résultats: Un VO2max élevé en 1981–1988 était associé à une faible probabilité d’obésité en 2002–2004 (RC = 0,87; IC de 95 % = 0,76–0,99, p<0,05), et un IMC élevé en 1981–1988 était associé à une probabilité d’obésité élevée en 2002–2004 (1,84; 1,52–2,20, p<0,0001). Chez les femmes, un VO2max élevé (0,82; 0,72–0,93) a entraîné une faible probabilité de gain de poids de 10 kg ou plus.
Conclusion: Ces résultats montrent que l’endurance cardiorespiratoire et l’IMC antérieur sont d’importants prédicteurs du gain de poids et de l’obésité futurs; il faudrait donc en tenir compte dans les stratégies ciblant les personnes qui présentent un risque d’obésité accru.