Introduction: Laparoscopic repair of ventral and incisional hernias (LVIHRs) is feasible; however, many facets of this procedure remain poorly defined. The indications, essential technical features and postoperative management should be standardized to optimize outcomes and facilitate training in this promising approach to incisional hernia repair.
Methods: All patients referred to one surgeon at a tertiary care centre for LVIHR from 1999 to 2004 were analyzed. Patient records were analyzed and perioperative outcomes were documented.
Results: Of the 69 patients who were referred for management of incisional hernia, 64 underwent LVIHR. The mean age of patients selected for surgery was 61.4 years (28% of patients over age 70 years); their mean body mass index (BMI) was 32.8 kg/m2 and mean American Association of Anaesthetists (ASA) score was 2.5 (52% of patients had an ASA score equal to 3). The mean operating time was 130.7 minutes for a mean abdominal wall defect of 123.9 cm2 and a mean prosthetic mesh size of 344 cm2. Patients with recurrent incisional hernias and previous prosthetic mesh were the most challenging, with a mean BMI of 39 kg/m2, mean operating time of 191 minutes, mean defect of 224 cm2 and mean prosthetic mesh size of 508 cm2. One patient was converted to open surgery and, in 2 patients, small bowel injuries were repaired laparoscopically without adverse sequelae. The mean length of stay was 4.5 days (median 3.0 d). Postoperatively, 78% of patients developed seromas within the residual hernia sac. All seromas were managed nonoperatively; one-half resolved by 7 weeks, and larger seromas persisted for up to 24 weeks. There was an 18.7% rate of minor complications and a 3.1% rate of major complications (no deaths). After a mean follow-up of 7.7 months, 2 recurrent hernias (3.1%) were identified in patients with multiple previous open mesh repairs.
Conclusion: Although LVIHR may be challenging, it has the potential to be considered a primary approach for most ventral and incisional hernias, regardless of patient status or hernia complexity.
Introduction: La réparation par laparoscopie de hernies ventrales et cicatricielles (RLHVC) est faisable, mais de nombreux aspects de cette intervention demeurent mal définis. Il y a lieu de normaliser les indications, les caractéristiques techniques essentielles et la prise en charge postopératoire afin d'optimiser les résultats et de faciliter la formation dans cette technique prometteuse de réparation des hernies cicatricielles.
Méthodes: On a étudié le cas de tous les patients référés à un chirurgien d'un centre de soins tertiaires pour une RLHVC de 1999 à 2004. On a analysé les dossiers des patients et documenté les résultats peropératoires.
Résultats: Des 69 patients référés pour le traitement d'une hernie cicatricielle, 64 ont subi une RLHVC. L'âge moyen des patients choisis pour subir une intervention chirurgicale s'établissait à 61,4 ans (28 % des patients avaient plus de 70 ans), leur indice de masse corporelle (IMC) moyen atteignait 32,8 kg/m2 et l'indice moyen de l'American Association of Anaesthetists (ASA) s'établissait à 2,5 (52 % des patients avaient un indice ASA égal à 3). L'intervention a duré en moyenne 130,7 minutes pour un défaut moyen de la paroi abdominale de 123,9 cm2 et une résille prothétique d'une superficie moyenne de 344 cm2. Les patients qui avaient des hernies cicatricielles à répétition et avaient déjà reçu une résille prothétique représentaient les cas les plus difficiles. Ils avaient un IMC moyen de 39 kg/m2, leur intervention a duré en moyenne 191 minutes, le défaut avait une superficie moyenne de 224 cm2 et la résille prothétique, une superficie moyenne de 508 cm2. Dans le cas d'un patient, on a converti l'intervention en chirurgie ouverte et, dans deux cas, on a réparé des traumatismes de l'intestin grêle par laparoscopie sans qu'il y ait de séquelles indésirables. La durée moyenne du séjour s'est établie à 4,5 jours (médiane de 3,0 j). Après l'intervention, un sérome a fait son apparition dans le sac herniaire résiduel chez 78 % des patients. On a traité tous les séromes de façon non chirurgicale : la moitié se sont résorbés en 7 semaines et les séromes les plus étendus ont persisté jusqu'à 24 semaines. Le taux des complications mineures a atteint 18,7 % et celui des complications majeures (sans décès), 3,1 %. Après un suivi moyen de 7,7 mois, on a repéré deux hernies répétitives (3,1 %) chez des patients ayant déjà subi de multiples réparations ouvertes avec résille.
Conclusion: Même si la RLHVC peut poser un défi, on pourrait la considérer comme une technique de premier choix pour la plupart des hernies ventrales et cicatricielles, quel que soit l'état du patient ou la complexité de la hernie.