Outpatient practice after percutaneous coronary intervention (PCI) is gaining momentum due to constantly optimizing results. Furthermore, the availability of limited beds to handle the large volume of coronary interventions also promotes outpatient practice. The present report relates the current experience with same-day discharge and defines persisting challenges in promoting accelerated in-hospital turnover. Since the mid-1990s, there have been several reports on same-day discharge following uncomplicated procedures. Overall, the success of outpatient PCI practice is based on a few technological and pharmacological advances. First, the systematic use of stents and potent antiplatelet agents have revolutionized the acute success rates of PCI by virtually eliminating the risks of acute vessel closure within the first 24 h following a successful procedure. Second, the miniaturization of catheter sizes has also simplified access site management, accelerated ambulation time and limited the risks of puncture site bleeding. In this regard, the transradial approach initially described in Canada and later popularized in Europe has transformed the acute care of patients after PCI. Today, however, the practice of transradial PCI still varies largely from country to country. From the literature review, it appears that after a short period of observation (4 h to 6 h), the majority of eligible patients who have undergone uncomplicated coronary stenting can be discharged on the same day. Whereas implementation of same-day discharge to referring centres is simple, home discharge requires the development of structured outpatient programs with dedicated resources to assist the patient and family with short-term logistics, to provide reassurance, to serve as a 'safety net' and, lastly, to promote medication compliance and cardiovascular risk factor management. Further studies are required to better define the cost-minimization effects of outpatient PCI practice, as well as patient perception of fast-track PCI. It is proposed that outpatient PCI will likely continue to expand over the next decade.
La pratique des soins externes après une intervention coronarienne percutanée (ICP) gagne du terrain en raison de l’amélioration constante des résultats. De plus, le nombre limité de lits pour faire face au grand nombre d’interventions coronariennes favorise également les traitements ambulatoires. Le présent rapport fait état de la situation actuelle des interventions d’un jour et des difficultés qui subsistent dans la promotion du traitement toujours plus rapide des patients dans les hôpitaux. Depuis le milieu des années 90, il y a eu plusieurs rapports sur la sortie de l’hôpital le jour même après une intervention sans complications. Le succès de l’ICP ambulatoire repose essentiellement sur quelques progrès technologiques et pharmacologiques. Tout d’abord, la pose systématique d’endoprothèses et l’utilisation courante de puissants antiplaquettaires ont considérablement amélioré le taux de réussite des ICP en éliminant presque complètement les risques d’obturation aiguë des vaisseaux au cours des 24 premières heures suivant une intervention réussie. Ensuite, la miniaturisation des cathéters a facilité le traitement des points d’accès, accéléré la prestation des soins ambulatoires et diminué les risques d’hémorragie au point de ponction. À cet égard, l’approche par voie radiale, décrite pour la première fois au Canada, puis appliquée en Europe, a transformé les soins en phase aiguë après une ICP. Aujourd’hui, cependant, la pratique de l’ICP par voie radiale varie considérablement d’un pays à l’autre. D’après l’examen de la documentation, il semblerait que, après une courte période d’observation (4 à 6 h), la plupart des patients ayant subi une pose d’endoprothèses coronariennes sans complications puissent quitter l’hôpital le jour même. Tandis que le retour des malades vers les hôpitaux d’origine ne pose pas de problème, le retour à domicile exige la mise en place d’un programme structuré de soins externes, doté de ressources affectées à cette fin pour aider les patients et leur famille dans l’organisation des soins à court terme, les rassurer, servir de « filet de sécurité » et, finalement, promouvoir le respect du traitement médicamenteux et la prise en charge des facteurs de risque de maladie cardiovasculaire. Il faudrait mener d’autres études pour mieux comprendre les effets de minimisation des coûts de la pratique de l’ICP ambulatoire et la perception des patients à l’égard de l’ICP rapide. À notre avis, l’ICP ambulatoire est appelée à gagner encore plus de terrain au cours de la prochaine décennie.