Objective: To profile the health of deaf and hard-of-hearing Canadians in relation to the population as a whole.
Design: Using data from the Canada Community Health Survey 1.1, across-sectional survey conducted by Statistics Canada with a total of 131,535 respondents, a series of logistic regression models was fitted to estimate the odds, compared with the general population, of respondents classified as having hearing problems reporting the presence of various chronic health outcomes; of their utilizing the health care system; of their engaging in certain health promotion activities; and of their reporting certain perceptions about their overall health. For each odds ratio, 95% confidence intervals are provided. All analyses were adjusted for age and sex with some analyses being restricted to appropriate age ranges or having further adjustments made, depending on the outcomes.
Main outcome measures: In addition to indications of deafness or hearing loss, this study examined health care utilization, several commonly accepted health outcomes, engagement in health promotion activities, and perceptions of overall health.
Results: Approximately 4% of respondents in the cross-sectional survey were considered to have hearing problems. The prevalence of hearing problems increased with age, with males having a slightly higher prevalence of hearing problems compared with females (4.52% versus 3.53%). Respondents classified as having hearing problems, whether hearing loss or deafness, were more likely to report adverse health conditions and low levels of physical activity, and to experience higher rates of depression. Respondents classified as having hearing problems were not more likely to smoke or to drink excessively.
Conclusion: Communication is essential to both health promotion and health care delivery. Deafness-both the disability and the culture-creates barriers to communication. Individual practitioners can and should consider the communication needs of individual patients with hearing loss or deafness to avoid barriers to optimal health.
OBJECTIF: Établir le profil de santé des Canadiens sourds ou malentendants par rapport à la population générale.
TYPE D’ÉTUDE: À l’aide des données de l’Enquête sur la santé des collectivités canadiennes 1.1, une enquête transversale menée par Statistique Canada auprès de 131 535 répondants, on a établi une série de modèles de régression logistique afin d‘évaluer, par rapport à la population générale, les cotes des répondants rapportant divers problèmes de santé chroniques; leur utilisation du système de santé; leur participation à certaines activités favorables à la santé; et la façon dont ils jugent leur propre santé. Chaque rapport de cotes est accompagné de son intervalle de confiance à 95%. Toutes les analyses ont été ajustées selon l’âge et le sexe, certaines se limitant à des fourchette d’âge appropriées ou ayant des ajustements supplémentaires selon les questions à l’étude.
PRINCIPAUX PARAMÈTRES ÉTUDIÉS: En plus d’indiquer le degré de surdité ou de perte auditive, l’étude examinait l’utilisation des services de santé, plusieurs problèmes de santé courants, la participation à des activités favorables à la santé et l’idée que se font les sujets de leur santé globale.
RÉSULTATS: On a considéré qu’environ 4% des répondants de cette enquête transversale avaient un trouble de l’audition. La prévalence des problèmes auditifs augmenteavec l’âge, et est légèrement plus élevée chez les hommes que chez les femmes (4,52% vs 3,53%). Les répondants classés dans le groupe avec troubles auditifs, que ce soit une surdité ou une perte auditive, étaient plus susceptibles de rapporter un mauvais état de santé et des faibles niveaux d’activité physique, et de présenter un taux plus élevé de dépression. Ils n’étaient pas plus susceptibles de fumer ou de boire de façon excessive.
CONCLUSION: La communication est un élément essentiel de la promotion de la santé et de la prestation des soins. La surdité, comme incapacité et comme culture, constitue un obstacle à la communication. Chaque médecin peut et doit tenir compte des besoins de communication de chacun de ses patients atteints de surdité ou de perte auditive afin d’écarter tout obstacle à une santé optimale.