Objective: Increasing scientific evidence supports the use of self-expanding metallic gastrointestinal (GI) stents. The commonly accepted primary indications are their usefulness as a bridge to surgery and for palliation to avoid surgery. These stents have been shown to have high technical success and low complication rates, leading to improved quality of life for patients. They have also been shown to be cost-effective when compared with alternative therapies. The objective of this study is to present a retrospective review of our local experience.
Methods: Attempts were made to place 23 GI stents in 16 patients for palliative cancer indications.
Results: Follow-up was 5-352 days (mean 81.9 d). Presenting symptoms included abdominal distention or pain (81%), nausea or vomiting (69%), constipation (31%) and weight loss (19%). Stents were placed in the colon (11 patients), duodenum (4 patients) or esophagus (1 patient). The technical success rate was 91.3%, the clinical success rate (defined as any improvement in symptoms in patients successfully receiving a stent) was 85.7%, and the complication rate was 21.4% among patients successfully receiving a stent, or 18.8% overall. Of 14 patients successfully receiving at least 1 stent, 10 (71%) were discharged home after a mean of 11.5 days (range 1-26 d). Of patients successfully receiving at least 1 stent, 12 (86%) had passed away at the time of last follow-up. Patients who successfully received a stent but who have since passed away (either in hospital or out of hospital) had their stent(s) in situ for a mean of 57 days (range 5-180 d).
Conclusion: On the basis of our data, we believe that GI stents may be safely and effectively used in a community hospital setting and that they provide benefit in the palliative care population.
Objectif: Des données scientifiques de plus en plus nombreuses appuient l'utilisation d'auto-extenseurs gastrointestinaux (GI) métalliques. Les indications primaires communément reconnues sont leur utilité comme moyen de transition en attendant l'intervention chirurgicale et comme mesure palliative pour éviter l'intervention. On a démontré que ces auto-extenseurs donnent de bons résultats sur le plan technique et produisent de faibles taux de complications, ce qui améliore la qualité de vie des patients. On a aussi démontré qu'ils sont rentables comparativement à d'autres thérapies. Cette étude vise à présenter une analyse rétrospective de notre expérience locale.
Méthodes: On a tenté la mise en place de 23 auto-extenseurs GI chez 16 patients pour lesquels l'intervention était indiquée comme mesure palliative contre le cancer.
Résultats: Le suivi s'est établi à 5–352 jours (moyenne de 81,9 j). Les symptômes comprenaient le ballonnement ou la douleur abdominale (81 %), les nausées ou les vomissements (69 %), la constipation (31 %) et la perte de poids (19 %). On a mis en place des auto-extenseurs dans le côlon (11 patients), le duodénum (4 patients) ou l'œsophage (1 patient). Le taux de réussite technique a atteint 91,3 %, le taux de réussite clinique (défini comme toute amélioration des symptômes chez les patients qui ont reçu avec succès au moins un extenseur), à 85,7 %; le taux de complications a atteint 21,4 % chez les patients qui ont reçu l'auto-extenseur avec succès, ou 18,8 % dans l'ensemble. Sur 14 patients qui ont reçu avec succès au moins un auto-extenseur, 10 (71 %) ont reçu leur congé après un séjour moyen de 11,5 jours (plage de 1–26 j). Chez les patients qui ont reçu avec succès au moins un auto-extenseur, 12 (86 %) étaient décédés au moment du dernier suivi. Les patients qui ont reçu avec succès un auto-extenseur mais qui sont décédés depuis (à l'hôpital ou ailleurs) avaient reçu leur auto-extenseur depuis 57 jours en moyenne (plage de 5–180 j).
Conclusion: Compte tenu de nos données, nous sommes d'avis qu'il est possible d'utiliser en toute sécurité et efficacité des auto-extenseurs GI dans le contexte d'un hôpital communautaire et qu'ils offrent des avantages dans la population en soins palliatifs.