Objective: To document counselling practices of general practitioners concerning lifestyle habits in the Capitale-Nationale region (Quebec City and area), from the patient's perspective.
Method: A cross-sectional telephone survey was carried out in 2006 among 482 patients (18-74 years of age) recruited in 11 medical clinics employing 84 general practitioners.
Results: At the visit immediately following the recruitment, 37% of participants reported having discussed smoking with their physician, 10% fruit and vegetable consumption and 33% physical activity. The prevalence of counselling on lifestyle habits increased as a function of pre-existing pathology. Participants said they were favourable to receiving advice on their habits in a proportion that varied from 82% (walk-in clinics) to 99% (health check) and 85% of them would modify their lifestyle habits if the advice was given by a physician (only 76% among smokers, p < 0.0001).
Discussion/conclusion: Even if they play a key role in chronic disease prevention, lifestyle habits were discussed in only 10 to 37% of medical visits and especially with patients who already had chronic disease or associated risk factors. Patients were very receptive to receiving advice on their lifestyle habits, even in walk-in clinics. It is now imperative to support general practitioners in the promotion of healthy lifestyle habits with all patients.
Objectifs: Documenter les pratiques de counselling en faveur de saines habitudes de vie des médecins généralistes de la région de la Capitale-Nationale (ville de Québec et environs), selon la perspective des patients.
Méthode: Une enquête par sondage téléphonique a été réalisée en 2006 auprès de 482 patients (18-74 ans), recrutés dans 11 cliniques médicales regroupant 84 médecins généralistes.
Résultats: Lors de la visite suivant immédiatement le recrutement, 37% des répondants disent avoir discuté de tabagisme avec leur médecin, 10% de la consommation de fruits et légumes et 33% d’activité physique. La prévalence du counselling sur les habitudes de vie augmentait en fonction de la présence de pathologies préexistantes. Les participants se disaient favorables à recevoir des conseils sur leur mode de vie dans une proportion variant de 82% (consultation sans rendez-vous) à 99% (bilan de santé) et 85% d’entre eux modifieraient leurs habitudes de vie si la recommandation venait d’un médecin (seulement 76% chez les fumeurs, p<0,0001).
Discussion: Malgré leur importance dans la prévention des maladies chroniques, les habitudes de vie n’ont été discutées que dans 10 à 37% des visites médicales et principalement avec des patients déjà atteints de maladies chroniques ou de facteurs de risque associés. Les patients se sont montrés très favorables à recevoir des conseils sur leurs habitudes de vie, même lors de visites sans rendez-vous. Il apparaît donc impératif de soutenir les médecins généralistes dans la promotion de saines habitudes de vie auprès de l’ensemble des patients.