A case of multivessel variant angina after an open radical nephrectomy operation (RNO) is presented. A 52-year-old man was admitted to the coronary care unit with recurrent chest pain and dynamic ST-T wave changes on electrocardiogram early after an RNO. The first diagnosis of the clinical condition was non-ST segment elevation acute coronary syndrome. However, recurrent angina with ST segment elevation occurred after the standard medical therapy, which included beta-blockers. Emergency coronary angiography showed diffuse and multiple narrowing of all the three major coronary arteries during the chest pain, which was relieved by intracoronary nitroglycerine injection. Variant angina was suspected, and beta-blocker therapy was replaced with calcium channel blocker treatment. No angina attacks were observed during the clinical follow-up. Although a direct relationship between the type of surgery and variant angina was not established, coronary vasospasm after an RNO should be kept in mind, especially in the differential diagnosis of a patient with recurrent angina and dynamic ST-T changes on electrocardiogram. Although beta-blocker therapy is a first-line treatment for all acute coronary syndromes, it can be harmful in patients with variant angina and should be stopped immediately after verification of diagnosis.
Un cas d’angor pluritronculaire de Printzmetal après une néphrectomie radicale ouverte (NRO) est présenté. Un homme de 52 ans a été hospitalisé à l’unité de soins coronariens en raison de douleurs thoraciques récurrentes et d’ondes ST-T à l’électrocardiogramme peu après une NRO. Le premier diagnostic clinique en était un de syndrome coronarien aigu avec élévation du segment ST. Cependant, une angine récurrente accompagnée d’une élévation du segment ST s’est produite après la pharmacothérapie standard. Une coronarographie d’urgence a révélé un rétrécissement diffus et multiple des trois principales artères coronaires pendant les douleurs thoraciques, soulagées par une injection intracoronaire de nitroglycérine. Les auteurs ont soupçonné la présence d’un angor de Printzmetal et ont remplacé la bêtabloquants par des inhibiteurs calciques. Ils n’ont observé aucune crise d’angine pendant le suivi. Bien qu’on n’ait pu établir de lien direct entre le type d’opération et l’angor de Printzmetal, il faudrait se rappeler de la possibilité de vasospasme coronaire après une NRO, surtout dans le diagnostic différentiel d’un patient souffrant d’angines récurrentes et de modifications dynamiques des ondes ST-T à l’électrocardiogramme. Un traitement aux bêtabloquants aurait pu être nuisible dans ce cas. C’est le traitement de premier recours de tous les syndromes coronariens aigus.