Background: In randomized trials, paclitaxel-eluting stents (PES) have been shown to be superior to bare metal stents (BMS) in reducing restenosis. However, the effectiveness of PES in patients treated during routine practice has not been fully established.
Methods: A retrospective comparison of PES with BMS in consecutive patients undergoing percutaneous coronary intervention (PCI) from April 2003 to March 2004 was conducted. Outcomes included the composite of death, myocardial infarction and target lesion revascularization (TLR) at one year, as well as stent thrombosis.
Results: A total of 512 patients were treated with PES, and 722 patients were treated with BMS. Patients in the PES group were more likely to receive stents that were 20 mm in length or longer (52.2% versus 33.3%, P<0.0001), 2.5 mm in diameter or smaller (29.1% versus 12.5%, P<0.0001) and implanted in bifurcation positions (15.4% versus 11.6%, P=0.02). At one year, the composite outcome of death, myocardial infarction and TLR was 6.1% in the PES group compared with 10.8% in the BMS group (P=0.004). The one-year rate of stent thrombosis was 0.59% in the PES group compared with 0.28% in the BMS group (P=0.4).
Conclusions: Despite being used in higher-risk lesions, there was a lower rate of major cardiac events at one year in patients treated with PES, primarily driven by the reduction in TLR. Thus, the experience with PES in contemporary practice applied to a broader population appears to be consistent with the results reported in randomized trials.
HISTORIQUE :: Dans le cadre d’essais aléatoires, les endoprothèses à élution de paclitaxel (EÉP) étaient supérieures aux endoprothèses en métal nu (EMN) pour réduire le risque de resténose. Cependant, l’efficacité des EÉP chez les patients traités dans la pratique quotidienne n’est pas entièrement établie.
MÉTHODOLOGIE :: Les auteurs ont procédé à une comparaison rétrospective des EÉP et des EMN chez des patients consécutifs subissant une intervention coronarienne percutanée (ICP) entre avril 2003 et mars 2004. Les issues incluaient le composite de décès, d’infarctus du myocarde et de revascularisation de lésions cibles (RLC) au bout d’un an, ainsi qu’une thrombose de l’endoprothèse.
RÉSULTATS :: Au total, 512 patients ont été traités par EÉP, et 722, par EMN. Les patients du groupe traités par EÉP étaient plus susceptibles d’avoir reçu une endoprothèse de 20 mm ou plus (52,2, % par rapport à 33,3 %, P<0,0001), de 2,5 mm de diamètre ou moins (29,1 % par rapport à 12,5 %, P<0,0001) et implantée dans des positions de bifurcation (15,4 % par rapport à 11,6 %, P=0,02). Au bout d’un an, l’issue composite de décès, d’infarctus du myocarde et de RLC s’élevait à 6,1 % au sein du groupe traité par EÉP, par rapport à 10,8 % au sein de celui traité par EMN (P=0,004). Le taux de thrombose de l’endoprothèse au bout d’un an était de 0,59 % dans le groupe traité par EÉP, et de 0,28 % dans celui traité par EMN (P=0,4).
CONCLUSIONS :: Même si les EÉP étaient utilisées pour des lésions à plus haut risque, le taux d’événements cardiaques majeurs au bout d’un an était moins élevé dans le groupe traité par ce type d’endoprothèse, surtout attribuable à la diminution des cas de RLC. Ainsi, l’expérience de l’EÉP appliquée à une population plus vaste dans la pratique contemporaine semble en harmonie avec les résultats déclarés dans le cadre des essais cliniques.