Relation between emotional face memory and social anhedonia in schizophrenia

J Psychiatry Neurosci. 2009 Mar;34(2):102-10.

Abstract

Background: There is an interest in investigating the relation between emotional memory impairments in schizophrenia and specific symptom dimensions. We explored potential links between emotional memory and social anhedonia severity in patients with schizophrenia and in healthy individuals.

Methods: Twenty-nine patients with schizophrenia and 27 matched healthy individuals completed the Chapman Revised Social Anhedonia Scale and then performed an emotional face recognition memory task involving happy, sad and neutral face expressions. We calculated emotional memory performance using 2 independent measures: the discrimination accuracy index Pr and the response bias Br. We also measured valence ratings of the face stimuli. We performed correlation analyses using the inter-individual variability in social anhedonia severity and the individual score obtained for each memory performance variable and for each face valence rating condition.

Results: Patients with schizophrenia reported higher levels of social anhedonia compared with healthy individuals. They also showed lower recognition accuracy for faces compared with healthy participants. We found no significant correlation between social anhedonia severity and any of the memory performance variables for both patients with schizophrenia and healthy individuals. Regarding potential links between social anhedonia severity and face valence ratings, we found that individuals with elevated social anhedonia had a tendency to rate the face stimuli as more negative.

Limitations: Our negative finding may be partly explained by a lack of statistical power owing to our small patient sample. In addition, our patient sample had unusually high estimated IQ scores, which highlights potential issues regarding the generalization of our findings. Finally, we used a yes-no recognition memory task with a very short retention interval delay.

Conclusion: Our results suggest that social anhedonia is not directly linked to emotional memory deficits and biases and does not interfere with the modulatory effect of positively valenced emotion on memory.

Contexte: L'étude du lien entre les atteintes de la mémoire émotionnelle dans la schizophrénie et certaines dimensions spécifiques des symptômes suscite l'intérêt. Nous avons exploré les liens potentiels entre la mémoire émotionnelle et la gravité de l'anhédonie sociale chez des patients schizophrènes et des témoins en bonne santé.

Méthodes: Nous avons administré l'échelle révisée d'anhédonie sociale de Chapman à 29 patients atteints de schizophrénie et à 27 témoins jumelés, avant de leur proposer une tâche mémorielle de reconnaissance de visages arborant des expressions heureuses, tristes et neutres. Nous avons calculé la performance de la mémoire émotionnelle à l'aide de 2 paramètres indépendants : l'indice Pr de précision de la discrimination et l'indice Br de biais de la réponse. Nous avons aussi mesuré les cotes de valence correspondant aux stimuli faciaux. Nous avons effectué des analyses de corrélation à partir de la variabilité interindividuelle de la gravité de l'anhédonie sociale et du score individuel obtenu pour chaque variable du rendement mémoriel et pour chaque score de valence faciale.

Résultats: Les patients atteints de schizophrénie ont présenté des taux plus élevés d'anhédonie sociale que les témoins en bonne santé. Ils ont aussi moins bien reconnu les visages, comparativement aux témoins. Nous n'avons noté aucune corrélation significative entre la gravité de l'anhédonie sociale et les diverses variables du rendement mémoriel, tant chez les patients atteints de schizophrénie que chez les témoins en bonne santé. Quant aux liens potentiels entre la gravité de l'anhédonie sociale et les cotes de valence émotionnelle, nous avons noté que les participants présentant une importante anhédonie sociale avaient tendance à donner une interprétation plus sombre des expressions faciales.

Limites: Ce résultat négatif peut en partie s'expliquer par le manque de puissance statistique inhérent à la petite taille de notre échantillon. De plus, les patients de notre échantillon présentaient des QI inhabituellement élevés, ce qui peut empêcher la généralisation de nos résultats. Finalement, notre tâche mémorielle demandait que l'on réponde par oui ou par non et l'intervalle de rétention était très bref.

Conclusion: Nos résultats donnent à penser que l'anhédonie sociale n'est directement liée ni aux déficits ni aux biais de la mémoire émotionnelle et n'interfère pas avec l'effet modulateur d'une émotion à valence positive sur la mémoire.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Adult
  • Cognition / physiology
  • Discrimination, Psychological / physiology
  • Expressed Emotion
  • Facial Expression*
  • Female
  • Happiness
  • Humans
  • Male
  • Memory / physiology*
  • Middle Aged
  • Reaction Time / physiology
  • Recognition, Psychology
  • Schizophrenic Psychology*
  • Social Behavior*
  • Social Environment