Background: New cardiovascular disease (CVD) risk factors are being recognized and suggested to be included in CVD risk stratification. High-sensitivity C-reactive protein (hs-CRP) and the metabolic syndrome (MetS) are among these risk factors. However, CVD risk classification may be divergent when using different approaches.
Objectives: To compare differences in CVD risk estimation using the Framingham risk score (FRS), hs-CRP and the presence of the MetS in a group of 109 postmenopausal women in primary CVD prevention.
Methods: The FRS and presence of the MetS were determined. CVD risk was evaluated with a cardiovascular point scoring system based on Framingham covariables and hs-CRP values (Women's Health Study [WHS] model). The estimated CVD risks based on hs-CRP levels and the WHS model were compared with the FRS.
Results: Using the FRS, 99% of women (n=108) were determined to have a low CVD risk. The MetS was identified in 39.4% (n=43) of the women. When hs-CRP was used alone to estimate CVD risk, 37.6% (n=41) of women were classified as being at low, 33.9% (n=37) at moderate and 28.4% (n=31) at high CVD risk. With the WHS model, 83.5% (n=91), 14.7% (n=16) and 1.8 % (n=2) of women were classified as being at low, moderate and high CVD risk, respectively.
Conclusions: A substantial number of postmenopausal women showing evidence of the MetS were not identified by the FRS, even though women with the MetS are at higher risk of CVD. Estimation of risk by hs-CRP is significantly divergent when using conventional hs-CRP cutoff values compared with an integrated use in the WHS model.
HISTORIQUE:: De nouveaux facteurs de risque de maladie cardiovasculaire (MCV) sont décelés. Il est proposé de les inclure dans la stratification du risque de MCV. La protéine C-réactive de haute sensibilité (PCR-hs) et le syndrome métabolique (Smét) en font partie. Toutefois, la classification du risque de MCV pourrait diverger selon les approches.
OBJECTIFS :: Comparer les différences d’estimation du risque de MCV au moyen de l’indice de risque de Framingham (IRF), de la PCR-hs et de la présence de Smét dans un groupe de 109 femmes ménopausées pour la prévention primaire de MCV.
MÉTHODOLOGIE :: Les auteurs ont déterminé l’IRF et la présence de Smét. Ils ont évalué le risque de MCV au moyen du système de pointage cardiovasculaire fondé sur les covariables de Framingham et les valeurs de PCR-hs (modèle WHS de l’étude de la santé chez les femmes). Ils ont comparé les risques estimatifs de MCV selon les taux de PCR-hs et le modèle WHS par rapport à l’IRF.
RÉSULTATS :: Selon l’IRF, les auteurs ont déterminé que 99 % des femmes (n=108) présentaient un faible risque de MCV. Ils ont dépisté un Smét chez 39,4 % (n=43) des femmes. Lorsqu’ils utilisaient la PCR-hs seule pour évaluer le risque de MCV, 37,6 % (n=41) des femmes étaient classées à faible risque, 33,9 % (n=37) à risque modéré et 28,4 % (n=31) à haut risque de MCV. Selon le modèle WHS, 83,5 % (n=91), 14,7 % (n=16) et 1,8 % (n=2) des femmes se classaient à risque faible, modéré et élevé de MCV, respectivement.
CONCLUSION :: Un nombre important de femmes ménopausées présentant des signes de Smét n’étaient pas dépistées par l’IRF, même si elles sont plus vulnérables à la MCV. L’évaluation du risque par PCR-hs diverge considérablement lorsqu’on utilise les valeurs seuils classiques de PCR-hs plutôt que le modèle WHS intégré.