Background: In randomized trials, paclitaxel-eluting stents (PES) are superior to bare metal stents (BMS) in reducing target lesion revascularization (TLR). However, recent reports suggest there may be an increase in late stent thrombosis with long-term follow-up in PES-treated patients.
Methods: Prospectively collected data from a regional cardiac referral centre were analyzed to compare PES versus BMS in all consecutive patients undergoing percutaneous coronary intervention from April 2003 to March 2004. Outcomes included combined death, myocardial infarction and clinically driven TLR, as well as stent thrombosis at four years follow-up.
Results: A total of 512 patients were treated with PES and 722 patients with BMS. At four years, there was 92% follow-up in both groups. The composite outcome of death, myocardial infarction and TLR was 13.9% in the PES group compared with 20% in the BMS group (P=0.01). This difference was primarily driven by the reduction in TLR in the PES cohort (3.9% versus 8%, P<0.01). The rate of definite stent thrombosis was 1.6% in the PES group compared with 0.4% in the BMS group (P=0.03).
Conclusion: While PES offers an absolute 4.1% reduction in clinically driven TLR at four years, there is an associated increased risk of stent thrombosis. Further long-term studies addressing clinical outcomes including stent thrombosis with PES versus BMS are required to clarify this risk/ benefit balance.
HISTORIQUE :: Dans des études aléatoires, les endoprothèses à élution de paclitaxel (EÉP) sont supérieures aux endoprothèses à métal nu (EMN) pour réduire la revascularisation de la lésion ciblée (RLC). Cependant, selon de récents rapports, il y aurait peut-être une augmentation des thromboses tardives de l’endoprothèse d’après le suivi à long terme des patients traités par EÉP.
MÉTHODOLOGIE :: Les auteurs ont analysé des données prospectives colligées dans un centre de cardiologie régional pour comparer les EÉP aux EMN chez tous les patients consécutifs qui avaient subi une intervention coronaire percutanée entre avril 2003 et mars 2004. Les issues incluaient un composite de décès, d’infarctus du myocarde et de RLC constatées en clinique, ainsi qu’une thrombose de l’endoprothèse au suivi de quatre ans.
RÉSULTATS :: Au total, 512 patients ont été traités par EÉP et 722, par EMN. Au bout de quatre ans, on constatait 92 % de suivi dans les deux groupes. L’issue composite de décès, d’infarctus du myocarde et de RLC s’élevait à 13,9 % dans le groupe ayant une EÉP et à 20 % dans celui ayant une EMN (P=0,01). Cette différence découlait surtout de la réduction des RLC dans la cohorte d’EÉP (3,9 % par rapport à 8 %, P<0,01). Le taux de thrombose bien définie de l’endoprothèse était de 1,6 % dans le groupe ayant une EÉP par rapport à 0,4 % dans celui ayant une EMN (P=0,03).
CONCLUSION :: Même si l’EÉP offre une réduction absolue de 4,1 % des RLC constatées en clinique au bout de quatre ans, on observe un risque connexe accru de thrombose de l’endoprothèse. D’autres études à long terme portant sur les issues cliniques s’imposent pour tirer au clair cet équilibre risques-avantages, y compris la thrombose d’une EÉP par rapport à une EMN.