Background: Risk factors for expander reconstruction infection are well known. However, drain use as a risk factor for the development of infection is unclear.
Objective: To review a simple method for drain use to help reduce rates of infection in expander breast reconstruction.
Methods: Two hundred consecutive single-surgeon (JDM) immediate first-stage expander breast reconstructions were retrospectively reviewed. The records were reviewed for history and physical examination, intra-operative technique, perioperative management, adjuvant therapy, and outcome with respect to expander infection necessitating premature explantation within the first eight weeks. Infection was defined on clinical basis, with or without culture positivity. All expanders (Mentor, USA) were the same model (textured, port-integrated and biodimensional). Two consecutive series of reconstructions were then created. The first series included 177 reconstructions while the second series included 23 reconstructions. Unlike the first series, the second series introduced a protocol in which all reconstructions received mupirocin 2% cream to the drain sites and all drains were removed at the end of the first week. Additionally, in the second series, all expanders were secluded from direct in vivo contact with the closed suction drain either by the use of an intervening Alloderm sling (LifeCell Corporation, USA, 15 of 23 breasts) or by subdermally tunnelling the drain superficial to an adequate fatty subcutaneous layer (eight of 23 breasts).
Results: Patients who developed infection in the first series and all patients in the second series shared statistically the same level of aggregate risk factors (P=0.531). The infection rate (5.65%, 10 infections in 177 breasts) in the first series was statistically greater than in the second series (0%, 0 in 23 breasts, P=0.001).
Conclusions: The present study found that percutaneous closed suction drains do serve as an increased risk for expander infection. However, early results indicate that in vivo protection of the expander with Alloderm or subdermal tunnelling, topical antibiotic ointment use and early drain removal may significantly reduce expander infection.
HISTORIQUE :: On connaît bien les facteurs de risque associés à l’infection des expanseurs lors de reconstructions mammaires. Toutefois, on ignore si l’utilisation de drains pose un risque à cet égard.
OBJECTIF :: Passer en revue une méthode simple de pose de drain afin de réduire les taux d’infection lors de reconstructions mammaires avec expanseurs.
MÉTHODE :: Les auteurs ont analysé de manière rétrospective la première étape de deux cents reconstructions mammaires consécutives avec expanseurs, réalisées par un seul et même chirurgien (JDM). Les auteurs ont tenu compte des antécédents, du résultat de l’examen physique, de la technique opératoire, de la prise en charge périopératoire, du traitement adjuvant et de l’issue de la chirurgie en ce qui a trait aux infections des expanseurs ayant pu forcer leur retrait prématuré au cours des huit premières semaines. L’infection a été définie sur une base clinique, indépendamment des résultats des cultures. Tous les expanseurs (Mentor, USA) étaient du même modèle (texturé, à valve auto-obturante et biodimensionnel). Deux séries de reconstructions consécutives ont ensuite été créées. La première série incluait 177 reconstructions, tandis que la seconde en comptait 23. Contrairement à la première série, la seconde prévoyait l’utilisation d’un protocole en vertu duquel de la mupirocine en crème à 2 % était appliquée au niveau du point d’insertion des drains pour toutes les reconstructions et tous les drains étaient retirés à la fin de la première semaine. De plus, dans la seconde série, tous les expanseurs ont été protégés d’un contact direct in vivo avec le système de drainage, soit par l’utilisation d’un dispositif Alloderm (LifeCell Corporation, USA, 15 seins sur 23), soit par l’insertion sous-dermique du drain, à la surface d’une couche sous-cutanée adipeuse adéquate (8 seins sur 23).
RÉSULTATS :: Les patientes qui ont développé une infection dans la première série et toutes les patientes de la seconde série présentaient le même degré statistique de facteurs de risque regroupés (p = 0,531). Le taux d’infection a été statistiquement plus levé dans la première série (5,65 %, 10 infections sur 177 seins) que dans la seconde (0 %, 0 sur 23 seins, p = 0,001).
CONCLUSION :: La présente étude a permis de conclure que les drains d’aspiration percutanés contribuent à l’accroissement du risque d’infection de l’expanseur. Toutefois, selon des résultats préliminaires, la protection in vivo de l’expanseur au moyen d’Alloderm ou du positionnement sous-dermique du drain, en plus de l’application topique d’un onguent antibiotique et du retrait précoce du drain, peut réduire significativement l’infection des expanseurs.
Keywords: Adult; Alloderm; Breast expander; Breast implants; Breast neoplasms; Breast reconstruction; Closed suction drains; Combined modality therapy; Drains; Female; Humans; Infection; Mammaplasty; Mastectomy; Mupirocin; Tissue expansion devices.