Background: Screening echocardiography (ECHO) is commonly performed to determine whether the patient's left ventricular ejection fraction (LVEF) is appropriate for primary prophylactic implantable cardiac defibrillator (ICD) referral. However, radionuclide ventriculography (RNA) is used by many implantation centres for decision making.
Objective: To determine whether current screening ECHO techniques are effective in identifying patients suitable for primary prophylactic ICD referral.
Methods: Correlation, sensitivity, specificity and likelihood ratios (LRs) of semiquantitative and numerical quantitative ECHO LVEFs were calculated for predicting RNA LVEFs that met implantation criteria (LVEF less than 30% and less than 35%).
Results and discussion: Among 193 patients, the LRs for a semiquantitative ECHO predicting an RNA LVEF of less than 30% (negative LR was 0.21 to 0.69 and positive LR was 1.22 to 2.83) or RNA LVEF of less than 35% (negative LR was 0.24 to 0.73 and positive LR was 1.33 to 3.46) demonstrated that current screening ECHO techniques are ineffective. However, the positive predictive value of grade 4 ECHO was 93.0%, suggesting that these patients may not require further LVEF investigation before implantation. Among 102 patients, current quantitative ECHO techniques did not improve the screening characteristics.
Conclusions: Current screening ECHO techniques may not be adequate for screening patients for consideration of a primary prophylactic ICD, but a grade 4 ECHO finding has a high positive predictive value in meeting implantation LVEF criteria. Improved screening standards should increase the number of patients referred with appropriate LVEF for primary prophylactic ICD implantation.
HISTORIQUE :: On procède souvent à une échocardiographie (ECHO) de dépistage pour déterminer si la fraction d’éjection ventriculaire gauche (FÉVG) du patient justifie un aiguillage en vue de l’installation d’un défibrillateur interne (DI). Cependant, de nombreux centres d’installation recourent à la scintigraphie ventriculaire (SGV) pour prendre leur décision.
OBJECTIF :: Déterminer si les techniques actuelles d’ECHO de dépistage sont efficaces pour repérer les patients admissibles à un aiguillage en vue de l’installation prophylactique primaire d’un DI.
MÉTHODOLOGIE :: Les auteurs ont calculé la corrélation, la sensibilité, la spécificité et les rapports de vraisemblance (RV) des FÉVG par ECHO semi-quantitative et quantitative numérique pour prédire les FÉVG par SGV qui respectent les critères d’installation (FÉVG inférieure à 30 % et inférieure à 35 %).
RÉSULTATS ET EXPOSÉ :: Chez 193 patients, les RV pour une ECHO semi-quantitative prédisant une FÉVG par SGV inférieure à 30 % (le RV négatif était de 0,21 à 0,69 et le RV positif, de 1,22 à 2,83) ou une FÉVG par SGV inférieure à 35 % (le RV négatif était de 0,24 à 0,73 et le RV positif, de 1,33 à 3,46) démontraient l’inefficacité des techniques actuelles d’ECHO de dépistage. Cependant, la valeur prédictive positive de l’ECHO de niveau 4 s’élevait à 93,0 %, laissant supposer que ces patients n’ont pas besoin d’exploration supplémentaire de la FÉVG avant l’installation. Chez 102 patients, les techniques d’ECHO quantitatives courantes n’amélioraient pas la caractéristique de dépistage.
CONCLUSION :: Les techniques actuelles d’ECHO de dépistage ne conviennent peut-être pas pour repérer les patients chez qui envisager l’installation primaire prophylactique d’un DI, mais une ECHO de niveau 4 a une valeur prédictive positive élevée pour respecter les critères de FÉVG en justifiant l’installation. L’amélioration des normes de dépistage devrait accroître le nombre de patients aiguillés en raison d’une FÉVG justifiant l’installation prophylactique primaire d’un DI.