Rationale: HIV infection increases the risk of reactivation of latent tuberculosis (TB). The present study evaluates how latent TB is detected and treated to determine the effectiveness of screening in HIV-infected patients with diverse risk profiles.
Method: A retrospective medical record database review (1988 to 2007) was conducted at a tertiary care HIV clinic. The proportion of patients receiving tuberculin skin tests (TSTs) and the rate of active TB at each stage of screening and prevention were estimated. Predictors of receiving a TST at baseline, testing positive by TST and developing active TB were evaluated.
Results: In the present study, 2123 patients were observed for a total of 9412 person-years. Four hundred seventy-six (22.4%) patients were tested by TST within 90 days of first clinic visit. Having a first clinic visit during the highly active antiretroviral therapy era (OR 3.64; 95% CI 2.66 to 4.99), country of birth (ORs: Africa 3.11, Asia 2.79, Haiti 3.14, and Latin America and the Caribbean 2.38), time between HIV diagnosis and first visit (OR per one-year change 0.97; 95% CI 0.94 to 0.99) and previous antiretroviral exposure (OR 0.61; 95% CI 0.45 to 0.81) were independent predictors of receiving a TST at baseline. Of the 17 patients who developed active TB during follow-up, nine (53%) had no documented TSTs at baseline or during follow-up. Forty-one per cent of all TB patients and 56% of TB patients who were not screened were born in Canada.
Conclusion: The administration of TSTs to newly diagnosed HIV patients was inconsistent and differential according to country of birth, among other factors, resulting in missed opportunities for TB prevention.
JUSTIFICATION :: L’infection par le VIH accroît le risque de réactivation d’une tuberculose (TB) latente. La présente étude évalue comment déceler et traiter une TB latente pour déterminer l’efficacité du dépistage chez les patients infectés par le VIH ayant des profils de risque variés.
MÉTHODOLOGIE :: Les auteurs ont procédé à l’analyse rétrospective d’une base de données de dossiers médicaux (de 1988 à 2007) dans la clinique du VIH d’un centre de soins tertiaires. Ils ont estimé la proportion de patients subissant un test de sensibilité cutané à la tuberculine (TST) et le taux de TB active à chaque phase de dépistage et de prévention. Ils ont évalué les prédicteurs de subir un TST aux premières visites, d’obtenir un résultat positif au TST et de présenter une TB active.
RÉSULTATS :: Dans la présente étude, 2 123 patients ont été observés pendant un total de 9 412 personnes-année. Quatre cent soixante-seize (22,4 %) patients ont subi un TST dans les 90 jours suivant leur première visite à la clinique. Une première visite pendant la période d’antivirothérapie hautement active (RRR 3,64; 95 % IC 2,66 à 4,99), le pays d’origine (RRR : Afrique 3,11, Asie 2,79, Haïti 3,14 et Amérique latine et Antilles 2,38), le délai entre le diagnostic de VIH et la première visite (RRR par changement au bout d’un an 0,97; 95 % IC 0,94 à 0,99) et l’exposition antérieure à un antirétroviral (RRR 0,61; 95 % IC 0,45 à 0,81) étaient des prédicteurs indépendants d’administration d’un TST aux premières visites. Des 17 patients qui ont développé une TB active pendant le suivi, neuf (53 %) n’avaient pas subi de TST documenté aux premières visites ou pendant le suivi. Quarante et un pour cent de tous les patients atteints de TB et 56 % de ceux qui n’avaient pas subi de dépistage étaient nés au Canada.
CONCLUSION :: L’administration du TST aux patients infectés par le VIH nouvellement diagnostiqués n’était pas constante, et le différentiel selon le pays d’origine, entre autres facteurs, s’associait à des occasions ratées de prévention de la TB.
Keywords: HIV; Prevention; Risk profile; Screening; Tuberculosis.