Extended-release medications for children and adolescents with attention-deficit hyperactivity disorder

Paediatr Child Health. 2009 Nov;14(9):593-602. doi: 10.1093/pch/14.9.593.
[Article in English, French]

Abstract

Attention-deficit hyperactivity disorder (ADHD) affects one in 20 Canadian children, and is associated with unfavourable academic and employment records, high rates of injury and substance abuse, poor interpersonal relationships, poor mental health outcomes and poor quality of life. Medications have been shown to be efficacious in treating ADHD symptoms in controlled trials, and are associated with better social and health outcomes in observational studies. Extended-release (XR) medications for ADHD are preferred over short-acting immediate-release medications by many families and their treating physicians. The XR preparations are often unaffordable for affected families who are disproportionally among the lower socioeconomic strata.The objective of the present statement was to critically appraise the evidence for the relative effectiveness of XR versus immediate-release medications, and to make recommendations for their appropriate use in the treatment of ADHD.When medication is indicated, XR preparations should be considered as first-line therapy for ADHD because they are more effective and less likely to be diverted. Future research and cost-benefit analyses should consider both efficacy and effectiveness, and the diversion and misuse potentials of these medications. Industry, insurance companies and government must work together to make these medications accessible to all children and youth with ADHD.

Le trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) touche un enfant canadien sur 20 et s’associe à un dossier scolaire et à un registre d’emploi défavorables, à des taux élevés de blessures et de consommation de drogues ou d’alcool, à des relations interpersonnelles médiocres, à de mauvaises issues en santé mentale et à une qualité de vie insatisfaisante. Des essais contrôlés démontrent que les médicaments sont efficaces pour traiter les symptômes de TDAH tandis que des études d’observation indiquent qu’ils s’associent à de meilleures issues sociales et de santé. De nombreuses familles, ainsi que leur médecin traitant, préfèrent les médicaments à libération prolongée (LP) contre le TDAH aux médicaments à libération immédiate (LI) et à action brève. Toutefois, les préparations à LP sont souvent inabordables pour les familles, dont un nombre disproportionné fait partie de la strate à faible statut socioéconomique.

Le présent document de principes vise à proposer une évaluation critique des données probantes sur l’efficacité relative des médicaments à LP par rapport aux médicaments à LI ainsi que des recommandations au sujet de leur utilisation convenable dans le traitement du TDAH.

Lorsque les médicaments sont indiqués, il faut envisager d’utiliser des préparations à LP comme traitement de première intention contre le TDAH parce qu’elles sont plus efficaces et moins susceptibles d’être détournées. Les futures recherches et les analyses coûts-avantages doivent tenir compte à la fois de l’efficacité de médicaments dans des études contrôlées et de leur efficacité clinique en situation réelle ainsi que du potentiel de détournement et de mésusage de ces médicaments. L’industrie, les sociétés d’assurance et le gouvernement doivent collaborer pour rendre ces médicaments accessibles à tous les enfants et adolescents ayant un TDAH.

Keywords: Atomoxetine; Attention-deficit hyperactivity disorder; Effectiveness; Extended-release; Immediate-release; Mixed amphetamine salt; OROS methylphenidate; Quality of life.