This study describes acute care hospital death, physician house calls and home care near the end of life among patients who died of cancer and the factors that are associated with these events and services. It is a population-based retrospective study that uses linked administrative healthcare data. The cohort includes all patients who died of cancer between 2000 and 2004 in Ontario, Canada.Fifty-five per cent of patients died in acute care hospital, 68% received home care in the last 6 months of life and 24% received at least one physician house call in the last 2 weeks of life. Increased age was associated with a decreased likelihood of each event or service. Women were less likely to die in acute care and more likely to receive home care. Residents in low-income neighbourhoods were less likely to receive house calls or home care. Patients who received home care or house calls were less likely to die in acute care.Our observations add to those in the literature, suggesting a need to increase the use of supportive care services at the end of life in hopes of decreasing the need for acute care. They also serve as a baseline for future comparison, which is of particular interest since new government policies directed at end-of-life care were recently introduced.
Cette étude décrit la mortalité dans les hôpitaux de soins de courte durée, les visites à domicile des médecins et les soins à domicile vers la fin de vie parmi les patients qui sont mort du cancer. L'étude examine également les facteurs associés à ces événements et à ces services. Il s'agit d'une étude rétrospective fondée sur la population, qui emploie des données administratives couplées. Le groupe étudié comprend tous les patients qui sont morts du cancer entre 2000 et 2004, en Ontario, au Canada.
Cinquante-cinq pour cent des patients sont décédés dans un hôpital de soins de courte durée, 68% ont reçu des soins à domicile dans les derniers six mois de leur vie et 24% ont reçu au moins une visite à domicile d'un médecin au cours des deux dernières semaines de leur vie. La probabilité de chacun de ces événements ou services décroît en fonction de l'âge. Les femmes sont moins susceptibles de décéder dans un établissement de soins de courte durée et plus susceptibles de recevoir des visites à domicile. Les résidents des quartiers à faible revenu sont moins susceptibles de recevoir des visites ou des soins à domicile. Les patients qui ont reçu des visites ou des soins à domicile sont moins susceptibles de décéder dans un établissement de soins de courte durée.
Nos observations s'ajoutent à celles de la littérature et font voir le besoin d'accroître l'utilisation des soins de soutien en fin de vie, dans le but de diminuer l'utilisation des soins de courte durée. Nos observations servent également de point de comparaison pour des études à venir, ce qui présente un intérêt particulier étant donné la mise en place récente de politiques gouvernementales visant les soins en fin de vie.