The relation between weight-based teasing and psychological adjustment in adolescents

Paediatr Child Health. 2010 May;15(5):283-8. doi: 10.1093/pch/15.5.283.

Abstract

Objective: To determine the prevalence of weight-based teasing, and evaluate its association with depression, anxiety and unhealthy eating behaviour in a large sample of adolescents in the Ottawa (Ontario) area.

Methods: A total of 1491 adolescents from public and private middle schools and high schools in rural and urban areas of Ottawa responded confidentially to surveys.

Results: More girls than boys reported that they experienced weight-based teasing (33% versus 18%). The prevalence of weight-based teasing by peers was significantly higher among overweight and obese youth than among normal weight youth (45% versus 22%). Teasing about body weight was consistently associated with anxiety, psychological distress and disordered eating, and these associations held for both boys and girls, and were independent of weight status.

Conclusions: Weight-based teasing is a common experience among Ottawa-area adolescents, especially among overweight girls, and was found to be associated with psychological morbidity. Effective interventions are needed to help victims cope with and prevent further weight-based teasing and its harmful psychological sequelae.

OBJECTIF :: Déterminer la prévalence des moqueries liées au poids et en évaluer l’association avec la dépression, l’anxiété et les comportements alimentaires malsains dans un vaste échantillon d’adolescents de la région d’Ottawa, en Ontario.

MÉTHODOLOGIE :: Au total, 1 491 adolescents d’écoles secondaires publiques et privées des régions rurales et urbaines d’Ottawa ont répondu confidentiellement au sondage.

RÉSULTATS :: Plus de filles que de garçons ont déclaré subir des moqueries liées à leur poids (33 % par rapport à 18 %). La prévalence des moqueries liées au poids par les camarades était considérablement plus élevée chez les jeunes obèses ou faisant de l’embonpoint que chez ceux qui avaient un poids normal (45 % par rapport à 22 %). Les moqueries liées au poids corporel s’associaient de façon constante à l’anxiété, à la détresse psychologique et à une alimentation désordonnée, et ces associations s’observaient tant chez les garçons que chez les filles, quel que soit leur poids.

CONCLUSIONS :: Les moqueries liées au poids sont courantes chez les adolescents de la région d’Ottawa, notamment chez les filles faisant de l’embonpoint, et il a été établi qu’elles s’associent à une morbidité psychologique. Des interventions efficaces s’imposent pour aider les victimes à affronter et à prévenir la poursuite des moqueries liées au poids et ses séquelles psychologiques néfastes.

Keywords: Adolescents; Weight-teasing; Well-being.