Severe burn patients are some of the most challenging critically ill patients, with an extreme state of physiological stress and an overwhelming systemic metabolic response. Increased energy expenditure to cope with this insult necessitates mobilization of large amounts of substrate from fat stores and active muscle for repair and fuel, leading to catabolism. The hypermetabolic response can last for as long as nine months to one year after injury and is associated with impaired wound healing, increased infection risks, erosion of lean body mass, hampered rehabilitation, and delayed reintegration of burn survivors into society.Reversal of the hypermetabolic response by manipulating the patient's physiological and biochemical environment through the administration of specific nutrients, growth factors, or other agents, often in pharmacological doses, is emerging as an essential component of the state of the art in severe burn management. Early enteral nutritional support, control of hyperglycaemia, blockade of catecholamine response, and use of anabolic steroids have all been proposed to attenuate hypermetabolism or to blunt catabolism associated with severe burn injury. The present study is a literature review of the proposed nutritional and metabolic therapeutic measures in order to determine evidence-based best practice. Unfortunately, the present state of our knowledge does not allow the formulation of clear-cut guidelines. Only general trends can be outlined which will certainly have some practical applications but above all will dictate future research in the field.
Les grands brûlés constituent un groupe de patients critiquement malades difficiles à traiter et exposés à un stress physiologique extrême et à une réaction métabolique systémique dévastatrice. La quantité augmentée d'énergie qu'il faut utiliser pour affronter cette condition requiert la mobilisation de grandes quantités de substrat provenant des réserves de graisse et du muscle actif pour la réparation et pour carburant, ce qui mène au catabolisme. La réponse métabolique peut durer jusqu'à neuf mois et même un an après la brûlure, associée à un procès altéré de la guérison des lésions, des risques d'infection augmentés, l'érosion de la masse corporelle maigre, une rééducation gênée et un retard dans la réintégration dans la société des patients non décédés.L'inversion de la réponse hypermétabolique, moyennant la manipulation de l'état physiologique et biochimique du patient, obtenu grâce à l'administration de substances nutritives spécifiques, de facteurs de la croissance et d'autres agents, souvent en doses pharmacologiques, commence à émerger comme composante essentielle de l'état de l'art pour ce qui concerne la gestion des brûlures sévères. Le support nutritif entéral précoce, le contrôle de l'hyperglycémie, le blocus de la réaction des catécholamines et l'emploi de stéroïdes anaboliques ont été proposés pour atténuer l'hypermétabolisme ou pour émousser le catabolisme associé aux brûlures sévères. Les Auteurs de la présente étude ont passé en revue la littérature relative pour ce qui concerne les mesures thérapeutiques nutritionnelles et métaboliques proposées dans le but de déterminer les pratiques meilleures sur la base de l'évidence.Malheureusement, l'état présent des connaissances ne permet pas la formulation de lignes directrices bien définies. Il est seulement possible d'indiquer à grands traits des tendances générales qui certainement auront des applications pratiques mais surtout dicteront les recherches futures dans ce secteur.
Keywords: LITERATURE; NUTRITIONAL; PHARMACOLOGICAL MODULATION; REVIEW; SEVERELY BURNED.