Severe thermal injury occurs frequently, especially in the low-income countries of the world, where they account for a substantial mortality and a wide range of devastating morbidity. Almost all systems of the body are affected, including the cardiovascular, immune, and reproductive systems. A number of studies have shown that people with severe burns may develop impaired spermatogenesis and testicular damage. However, if we consider the many systems that are negatively affected by burns, the effects on the reproductive system are among the least investigated and are therefore poorly understood. We delineated sperm quality changes in 20 men recovering from severe burn injury. They submitted semen at monthly intervals for analysis over a fourmonth period. Our results show that these subjects had significantly lower total sperm counts than normal for their age range. Sperm counts were 20 million/ml or less in half of the study population with a mean of 26.58 ± 7.52 m/ml. Progressive motility was even more severely affected; the score was less than 20% in more than half of the patients, with a mean of 27.74 ± 7.64. Though abnormal sperm rates were within the normal range, in many of the patients 80% of abnormal cells had swollen, oblong and round heads. Cells with tail anomalies made up the rest. Our findings suggest that severe burns cause significant reduction of sperm density and motility. They also cause specific head abnormalities in the cells produced. Such sperm is now known to have very poor fertilization potential.
Les lésions thermiques graves se produisent fréquemment, surtout dans les pays à revenu bas, où elles sont responsables d'une mortalité élevée et d'une vaste gamme de morbidité dévastatrice. Presque tous les systèmes corporels sont affectés, y compris les systèmes cardiovasculaires, immuns et reproducteurs. Plusieurs études ont montré que les hommes atteints de graves brûlures sont exposés au risque d'une altération de la spermatogenèse et à des dégâts testiculaires. Cependant, si on considère les nombreux systèmes qui sont affectés négativement par les brûlures, on peut constater que les effets sur le système reproducteur n'ont pas été soumis à des études approfondies, et par conséquent ils sont très peu connus. Nous avons donc évalué les modifications dans la qualité du sperme de 20 hommes qui s'étaient rétablis après avoir souffert de graves brûlures. Ils ont fourni du sperme à intervalles mensuels pour être analysé pendant une période quatre mois. Les résultats indiquent que ces sujets présentaient une numération spermatique totale considérablement inférieure aux valeurs normales pour leur tranche d'âge, c'est-à-dire de 20 m/ml ou moins dans la moitié de la population de l'étude (valeur moyenne, 26,58 ± 7,52 m/ml). La motilité progressive a été affectée en manière encore plus notable, avec une valeur de moins de 20 dans plus de la moitié des sujets (valeur moyenne, 27,74 ± 7,64 (m/ml). Même si les valeurs du sperme anormal restaient entre les limites de la normalité, dans un grand nombre des sujets 80% des cellules observées avaient la tête gonflée, oblongue et ronde. Les cellules restantes présentaient des anomalies dans la queue. Nos résultats semblent indiquer que les brûlures graves provoquent une réduction significative dans la densité et la motilité du sperme, comme aussi. Elles causent en outre des anormalités spécifiques dans la tête des cellules produites. On sait maintenant que ce type de sperme possède une potentialité de fécondation très faible.
Keywords: CHANGES; QUALITY; SEVERE BURNS; SPERM; SURVIVORS.