A comparison between enriched and nonenriched enrollment randomized withdrawal trials of opioids for chronic noncancer pain

Pain Res Manag. 2011 Sep-Oct;16(5):337-51. doi: 10.1155/2011/465281.

Abstract

Background: An enriched enrollment randomized withdrawal (EERW) design excludes potential participants who are nonresponders or who cannot tolerate the experimental drug before random assignment. It is unclear whether EERW design has an influence on the efficacy and safety of opioids for chronic noncancer pain (CNCP).

Objectives: The primary objective was to compare the results from EERW and non-EERW trials of opioids for CNCP. Secondary objectives were to compare weak versus strong opioids, subgroups of patients with different types of pain, and the efficacy of opiods compared with placebo versus other drugs.

Methods: MEDLINE, EMBASE and CENTRAL were searched up to July 2009, for randomized controlled trials of any opioid for CNCP. Metaanalyses and meta-regressions were conducted to compare the results. Treatment efficacy was assessed by effect sizes (small, medium and large) and the incidence of adverse effects was assessed by a clinically relevant mean difference of 10% or greater.

Results: Sixty-two randomized trials were included. In 61 trials, the duration was less than 16 weeks. There was no difference in efficacy between EERW and non-EERW trials for both pain (P=0.6) and function (P=0.3). However, EERW trials failed to detect a clinically relevant difference for nausea, vomiting, somnolence, dizziness and dry skin⁄itching compared with non-EERW. Opioids were more effective than placebo in patients with nociceptive pain (effect size=0.60, 95% CI 0.49 to 0.72) and neuropathic pain (effect size=0.56, 95% CI 0.38 to 0.73).

Conclusion: EERW trial designs appear not to bias the results of efficacy, but they underestimate the adverse effects. The present updated meta- analysis shows that weak and strong opioids are effective for CNCP of both nociceptive and neuropathic origin.

HISTORIQUE :: Une méthodologie de retrait aléatoire à recrutement enrichi (RARE) exclut les participants potentiels qui ne répondent pas au traitement ou ne peuvent tolérer un médicament expérimental avant son attribution aléatoire. On ne sait pas si une méthodologie de RARE aura une influence sur l’efficacité et l’innocuité des opioïdes dans le traitement des douleurs chroniques non cancéreuses (DCNC).

OBJECTIFS :: L’objectif primaire consistait à comparer les résultats des essais de RARE et des essais de retrait aléatoire à recrutement non enrichi (RARNE) des opioïdes pour traiter les DCNC. Les objectifs secondaires consistaient à comparer des opioïdes légers à des opioïdes puissants, des sous-groupes de patients présentant divers types de douleur et l’efficacité des opioïdes par rapport à un placebo et à d’autres médicaments.

MÉTHODOLOGIE :: Les auteurs ont effectué des recherches dans MEDLINE, EMBASE et CENTRAL jusqu’en juillet 2009 afin de trouver des essais aléatoires et contrôlés sur tous les types d’opioïdes utilisés pour traiter les DCNC. Ils ont effectué des méta-analyses et des méta-régressions pour comparer les résultats. Ils ont évalué l’efficacité thérapeutique par l’ampleur de l’effet (petite, moyenne ou grande) et l’incidence des effets indésirables au moyen d’une différence moyenne pertinente sur le plan clinique de 10 % ou plus.

RÉSULTATS :: Soixante-deux essais aléatoires étaient inclus, dont 61 s’étaient étalés sur moins de 16 semaines. On ne constatait pas de différence d’efficacité entre les essais de RARE et les essais de RARNE, tant pour les la douleur (P=0,6) que pour la fonction (P=0,3). Cependant, les essais de RARE ne permettaient pas de déceler de différence pertinente sur le plan clinique en matière de nausées, de vomissements, de somnolence, d’étourdissements et de sécheresse de la peau ou de démangeaisons par rapport aux essais de RARNE. Les opioïdes étaient plus efficaces qu’un placebo chez les patients ayant des douleurs nociceptives (ampleur de l’effet=0,60, 95 % IC 0,49 à 0,72) et des douleurs névropathiques (ampleur de l’effet=0,56, 95 % IC 0,38 à 0,73).

CONCLUSION :: La méthodologie des essais de RARE ne semble pas biaiser les résultats d’efficacité, mais elle sous-estime les effets indésirables. La présente méta-analyse mise à jour démontre que des opioïdes légers et puissants sont efficaces pour traiter les DCNC d’origine nociceptive et névropathique.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't
  • Review

MeSH terms

  • Analgesics, Opioid / adverse effects*
  • Chronic Pain / drug therapy*
  • Humans
  • Randomized Controlled Trials as Topic*
  • Substance Withdrawal Syndrome / etiology*

Substances

  • Analgesics, Opioid