Objective: To determine the sociodemographic factors associated with cervical cancer screening and follow-up of abnormal results.
Design: Population cohort study.
Setting: Ontario.
Participants: Women between the ages of 18 and 70 years who were eligible for Papanicolaou testing.
Main outcome measures: Rates of cervical cancer screening and follow-up of abnormal and inadequate Pap test results, and associated sociodemographic factors such as age, neighbourhood income level, and health region. Multivariate logistic regression was used to identify independent factors associated with screening and follow-up.
Results: Of the 3.7 million women eligible for screening, 69% had had Pap tests in the past 3 years. These rates varied by age, income, and region (P < .001). Women residing in the lowest-income neighbourhoods were half as likely to be screened (odds ratio 0.56, 95% CI 0.55 to 0.56). Only 44% of those whose Pap test results revealed atypical squamous cells of uncertain significance or low-grade squamous intraepithelial lesions had repeat Pap tests or colposcopy within 6 months, and this varied by age, income, and region (P < .001). Among women with unsatisfactory Pap test results, only 35% were retested within 4 months, and this varied by age (P < .001).
Conclusion: Despite universal health coverage, cervical cancer screening rates are suboptimal among low-income women at greatest risk. Follow-up among women with inadequate or abnormal test results is often poor. Novel models of cervical cancer screening are needed to address these inadequacies.
Objectif: Déterminer les facteurs sociodémographiques associés au dépistage du cancer du col et au suivi des résultats anormaux.
Type d’étude: Étude de cohorte stratifiée.
Contexte: L’Ontario.
Participantes: Femmes entre 18 et 70 ans admissibles au test de Papanicolaou.
Principaux paramètres à l’étude: Taux de dépistage du cancer du col et de suivi des résultats du Pap test anormaux ou inadéquats et facteurs sociodémographiques associés, tels que l’âge, le niveau du revenu du milieu habité et la région sanitaire. On a utilisé une régression logistique multivariée pour identifier les facteurs indépendants qui influencent le dépistage et le suivi.
Résultats: Sur les 3,7 millions de femmes admissibles au dépistage, 69 % avaient eu un Pap test au cours des 3 années précédentes. Ces taux variaient selon l’âge, le revenu et la région (P < ,001). Les femmes qui habitaient dans les quartiers à plus faible revenu étaient 2 fois moins susceptibles d’avoir un dépistage (rapport de cotes 0,56, IC à 95 % 0,55 à 0,56). Seulement 44 % de celles dont les résultats du Pap test révélaient des cellules squameuses atypiques de signification incertaine ou des lésions squameuses intra-épithéliales de faible grade avaient eu un Pap test de contrôle ou une colposcopie en l’espace de 6 mois, et cela variait selon l’âge, le revenu et la région (P < ,001). Parmi celles qui avaient des résultats non satisfaisants au test de Papanicolaou, seulement 35 % avaient eu un nouveau test en l’espaces de 4 mois et cela variait avec l’âge (P <, 001).
Conclusion: En dépit d’une couverture universelle des soins de santé, les taux de dépistage du cancer du col sont sous-optimaux chez les femmes à faible revenu qui présentent le plus grand risque. Le suivi des femmes qui ont eu des résultats inadéquats ou anormaux aux tests est souvent déficient. Il faudra des modèles innovateurs pour le dépistage du cancer du col pour corriger ces déficiences.