Objective: To determine the safety and effectiveness of live attenuated varicella zoster virus (VZV) vaccine (OKA/Merck) on 50 patients with chronic progressive multiple sclerosis (MS), based on the hypothesis that VZV might be the antigen or antigen mimic of MS plus the fact that repeated high antigen doses have produced 'antigen paralysis' in experimental allergic encephalomyelitis mice.
Design: Fifty patients were randomly selected without controls. They were assessed clinically at entry and on four other occasions over 14 months. Enhanced cranial magnetic resonance imaging (MRI) was performed at entry and at six and 12 months post entry. All were vaccinated after initial assessment and again six weeks later.
Setting: All clinical and laboratory assessments were performed at the Health Sciences Centre, Winnipeg, in the out-patient department. All MRI examinations were performed at the St Boniface General Hospital, Winnipeg, Manitoba. Both are tertiary care hospitals.
Population studied: Fifty randomly selected patients with chronic progressive MS, age 18 to 60 years, and a disability status scale of 2.0 or greater were included. Forty-five patients completed the study.
Interventions: Two vaccinations with attenuated live VZV six weeks apart.
Results: All patients were VZV seropositive at entry and all showed an increased antibody level following vaccination. No one was harmed by the vaccine. There may have been some changes in the MS of 15 patients.
Conclusions: It may be reasonable and safe to challenge the process of MS using large doses of the immunogenic proteins of the VZV to induce 'immune paralysis'.
OBJECTIF :: Déterminer l’innocuité, l’efficacité d’un vaccin à Herpesvirus varicellae vivant atténué (OKA/Merck) chez 50 patients atteints de sclérose en plaques progressive chronique sur la base de l’hypothèse selon laquelle le virus pourrait être l’antigène ou un antigène imitant la sclérose en plaques en plus du fait que des doses élevées d’antigène à répétition ont produit une paralysie antigénique chez des souris atteintes d’encéphalomyélite allergique.
MODÈLE :: Cinquante patients ont été choisis au hasard, sans témoins. Ils ont été évalués sur le plan clinique lors de l’admission et à quatre reprises au cours d’une période de 14 mois. Une imagerie par résonnance magnétique du crâne a été effectuée au départ, puis 6 et 12 mois après leur admission. Ils ont tous été vaccinés après l’évaluation initiale et à nouveau 6 semaines plus tard.
CONTEXTE :: Toutes les évaluations cliniques et analyses de laboratoire ont été effectuées au Health Sciences Centre de Winnipeg, au service des consultations externes. Toutes les épreuves d’IRM ont été effectuées à l’Hôpital Général de Saint-Boniface, à Winnipeg, au Manitoba. Il s’agit de deux établissements de soins tertiaires.
POPULATION ÉTUDIÉE :: Cinquante patients, choisis au hasard, atteints de sclérose en plaques progressive chronique, âgés de 18 à 60 ans et présentant un statut d’incapacité de 2 ou plus. Quarante-cinq patients ont mené l’étude à terme.
INTERVENTIONS :: Deux vaccinations à l’aide d’un vaccin à Herpesvirus varicellae vivant atténué à six semaines d’intervalle.
RÉSULTATS :: Tous les patients étaient séropositifs à l’égard du virus au moment de l’admission et ont tous manifesté un taux d’anticorps accru après la vaccination. Le vaccin ne leur a fait aucun tort. Certains changements ont pu affecter la sclérose en plaques chez 15 patients.
CONCLUSIONS :: Il serait raisonnable et sûr de déstabiliser le processus de la sclérose en plaques en utilisant de fortes doses des protéines immunogènes de l’Herpesvirus varicellae pour provoquer une «paralysie immunitaire».
Keywords: Multiple sclerosis; Serum varicella antibodies; Varicella vaccine.